Audiences: La directrice des opérations de la Banque mondiale chez Ouattara

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Le Chef de l’Etat a accordé plusieurs audiences au Palais présidentiel ce mardi 23 juillet.

40 minutes. C’est le temps qu’a duré l’audience qu’a accordée, hier, au Palais présidentiel au Plateau, le Président de la République, Alassane Ouattara, à Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin et la Guinée.

Se confiant à la presse à sa sortie d’audience, l’hôte du Chef de l’Etat a dit sa satisfaction. « Ce fut une joie d’écouter le Président Ouattara parler des perspectives qu’il entrevoit pour la Côte d’Ivoire et pour la région Afrique de l’Ouest (…) Nous avons aussi parlé des investissements spécifiques à la Côte d’Ivoire et de la continuité dans le programme de la Banque mondiale », a-t-elle déclaré. Non sans revenir sur la question essentielle du cacao dont le dernier rapport de l’institution fait cas et pour laquelle elle recommande des réformes majeures.

« L’intérêt de la Banque mondiale pour le cacao est lié au fait qu’un Ivoirien sur 5 dépend de ce secteur pour sa subsistance », a-t-elle ajouté. Et de poursuivre : « Nous savons aussi qu’une vaste majorité des producteurs sont pauvres, malgré les efforts fournis depuis des décennies. Il faut donc se demander ce qu’on peut faire pour dynamiser ce secteur ».

En guise de recommandation, la directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire estime que la dynamisation du secteur cacaoyer passe par de meilleurs accords de marché entre les producteurs et les acheteurs. Certes, poursuit-elle, des négociations sont en cours entre la Côte d’Ivoire et le Ghana, mais une amélioration de la filière passe aussi par une meilleure productivité et une amélioration de la qualité des fèves.

« Il y a des améliorations à faire sur la qualité du cacao et des cacaoyers pour s’assurer qu’on augmente la productivité en limitant les espaces utilisés pour la production. Cela devrait permettre d’avoir de meilleurs revenus pour les producteurs », a-t-elle conclu.

FRANCIS KOUAME
fratmat.info

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