Zlatan Ibrahimovic: Du Football au 7ème art “Astérix et Obélix”

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Zlatan Ibrahimovic joue le rôle du le centurion préféré de César. Capture YouTube/

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Les premières images de Zlatan Ibrahimovic dans le prochain «Astérix»
L’ancien attaquant du PSG a relayé sur ses réseaux sociaux la bande annonce du film « Astérix et Obélix : l’Empire du milieu », dans lequel il tiendra le rôle d’un centurion à l’aise avec les sports de combat.

Le suspense a pris fin ce dimanche, au milieu de l’après-midi. Après de longs mois d’attente, Guillaume Canet a révélé le premier teaser officiel de son prochain film, l’attendu « Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu » qui sortira dans les salles le 1er février 2023. Une bande-annonce explosive de 75 secondes. Un film au casting ahurissant avec de nombreuses stars, de Vincent Cassel en César à Marion Cotillard dans le rôle de Cléopâtre en passant par Gilles Lellouche (Obélix), Angèle, Ramzy Bedia, Jonathan Cohen, Jérôme Commandeur… et Zlatan Ibrahimovic.

Le footballeur suédois, qui fêtera ses 41 ans le 3 octobre, apparaît en toute fin de ce teaser et vole la vedette aux autres acteurs. On voit l’ancienne star du PSG – et actuel attaquant de l’AC Milan – en pleine action, jouant avec un casque comme avec un ballon, avant de le fracasser sur la tête d’un assaillant. Bref, celui qui a été choisi pour son physique imposant, son charisme et sa maîtrise des sports de combat « zlatane ». On le voit ensuite dominer et commander toute une armée de romains. Un rôle à sa démesure.

« On cherchait quelqu’un avec de la prestance et de l’arrogance »
En avril 2021, à l’occasion d’un entretien dans le Journal du Dimanche, Guillaume Canet avait expliqué pourquoi Zlatan figurait au casting de son film. « C’est le centurion préféré de César, expliquait le réalisateur qui tiendra lui le rôle d’Astérix. Au départ, il s’appelait Abribus, mais on l’a rebaptisé Antivirus parce qu’on l’attend et qu’il tarde à arriver, comme le vaccin ! C’est l’idée de Yohan Baiada, le coproducteur. On cherchait quelqu’un avec de la prestance et de l’arrogance. J’ai réussi à le contacter, ça l’a fait marrer. Et en plus, il a fait du taekwondo ! »

Une bande-annonce que Zlatan a relayé rapidement sur ses réseaux sociaux (55,7 millions de followers sur Instagram et 8,5 millions sur Twitter) avec un petit message. « Soon (bientôt). Vive la France », écrit l’intéressé.

Une déclaration d’amour loin d’être anodine. Mais avec ce showman, rien n’est vraiment du hasard. Il avait en effet déjà prononcé cette phrase en mai 2015, sur un podium installé au centre du Parc des Princes pour célébrer le titre de champion de France du PSG. Cette sortie actait une sorte de réconciliation (sincère ?) avec la France. Deux mois plus tôt, en mars, après un match perdu à Bordeaux (3-2), il avait en effet fustigé les nombreuses (à son goût) erreurs d’arbitrage et qualifié la France de « pays de merde ». Des propos qui ont provoqué une vive polémique à l’époque et lui avaient valu quatre matchs de suspension en fin de championnat.

Pas le premier footballeur à faire son cinéma
L’année dernière, Zlatan était revenu sur cette sortie lors d’un long entretien au quotidien milanais Corriere della Sera. « À ce moment-là, Marine Le Pen a demandé mon expulsion, rappelait l’attaquant milanais. Le lendemain, j’ai craint les réactions dans la rue. À la place, les Français m’ont approché pour me féliciter : Ibra, tu as raison, c’est vraiment un pays de merde. » L’histoire d’amour entre le goleador et la Gaule n’était pas terminée.

Ibrahimovic n’est pas le premier sportif à paraître dans les aventures d’Astérix, que ce soit dans la BD (Eddy Merckx, qui apparaît dans Astérix chez les Belges, ou Alain Prost en pilote de char nommé « Coronavirus ») ou dans les films (Jérôme Le Banneur, Tony Parker, Amélie Mauresmo ou Vincent Moscato). Zinédine Zidane avait lui fait une apparition dans « Astérix et Cléopâtre » d’Alain Chabat. Une longue tradition.

Ce nouvel « Astérix » présente un budget de 65 millions d’euros, soit le huitième plus gros budget de l’histoire pour un film français… Derrière, entre autres, les films de Luc Besson et le « Astérix aux Jeux olympiques » de Thomas Langmann et Frédéric Forestier.

Julien Lesage
Le Parisien

Le titre est de la rédaction

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