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Region Gôh
La disparition tragique d’Augustin Zaouli Bi, ébranle le village de broudoume situé dans la commune de Ouragahio département de Gagnoa.
L’affaire a plongé ce village communal dans l’effroi alors qu’il accompagnait le Révérend Père Kouyo Mathias à sa dernière demeure.
Le corps d’Augustin Zaouli Bi, agriculteur disparu depuis plusieurs jours, a été découvert ce vendredi matin dans une palmeraie, à quelques centaines de mètres de son champ. Un drame aux circonstances troubles, et témoignages glaçant.
Tout commence entre le 20 et 21 avril 2025 – la date reste floue selon les sources. Ce dimanche-là, Augustin se rend à son champ, situé dans un bas-fonds, accompagné de son fils d’une dizaine d’années. L’enfant rentre seul au village, laissant son père aux champs. Le lendemain, l’épouse d’Augustin, de retour de funérailles, découvre l’absence de son mari. Au champ, elle retrouve son vélo, un sachet contenant 4 000 FCFA intact, et… des traces de lutte. La panique s’installe.
Quelque temps après la disparition, un voisin rapporte un récit troublant : il affirme avoir entendu des appels à l’aide provenant du champ. Se précipitant sur les lieux, il tombe sur un individu , posté près du vélo d’Augustin. L’inconnu lui indique alors une direction opposée à l’origine des cris. « Je n’ai rien soupçonné sur le moment », confie le témoin .
Un détail qui, aujourd’hui, hante les enquêteurs surtout que l’individu en question est un allogène comme lui avec qui il a de fréquentes disputes liées à l’exploitation des bas-fonds dénommés Kpagwémé pour la culture du riz
Après trois jours de recherches, le corps en état de putréfaction avancée est finalement retrouvé ce vendredi 25 Avril 2025, dans une palmeraie non loin de son champ.
Il est enterré en urgence ce jour même à Broudoumé pour des raisons sanitaires.
Des questions taraudent l’esprit:
– Pourquoi l’argent a-t-il été laissé sur place, alors que des signes de lutte sont visibles ?
– Qui était cet homme près du vélo, et quel rôle joue-t-il dans cette affaire ?
– Pourquoi le fils d’Augustin n’a-t-il rien signalé avant le lendemain ?
À Broudoumé, l’émotion est palpable. « Augustin était un homme tranquille, sans histoires », murmure un habitant. D’autres évoquent des tensions communautaires d’origine foncière .
De toute évidence, c’est une mort d’origine criminelle.
Ils sont nombreux à penser que cette mort est le fruit d’un règlement de comptes.
Les prochains jours pourraient lever le voile ou approfondir l’énigme.
Djack Zola Région Gôh
