Radiation de Blé Goudé de la liste électorale: le COJEP s’indigne et conteste

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Le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples(COJEP) crie au scandale par rapport à la radiation de son président de la liste électorale. « C’est à tort que Blé Goudé est privé de ses droits. Le COJEP perçoit la radiation de Blé Goudé comme l’aboutissement de l’instrumentalisation de la justice. Le COJEP juge illégale et conteste cette radiation et demande sa réintégration sur la liste », a déclaré le secrétaire général de cette formation politique, Dr Patrice Saraka, lors d’un point de presse qu’il a animé mardi au siège du parti à Cocody Angré. Il était entouré de la vice-présidente chargée de la solidarité, Mélanie et du chargé des élections, Djézou Vanié.

Le conférencier annoncé que son parti usera de toutes les voies de recours légales et démocratiques qui s’offrent pour que son premier responsable soit rétabli dans ses droits. Dr Saraka reconnait la gravité de la situation. Néanmoins, il garde espoir parce qu’il s’agit encore selon lui de la liste électorale provisoire.

Pour le secrétaire général du congrès panafricain, la radiation de Blé n’est pas d’ordre juridique mais elle relève d’une manipulation politique dont le but est l’éloignement et la mise à l’écart d’un adversaire politique en la personne de son chef. « Nous ne sommes pas dans un dossier de justice. Nous sommes dans une affaire politique », a insisté l’interlocuteur des journalistes.

Se saisissant de cette occasion, il a appelé ses militants à la discipline et au calme. Dr Patrice Saraka a également invité les autorités à faire preuve de discernement et de sagesse afin que l’environnement des élections ne suscite pas la crispation et la peur. « Il faut faire en sorte que les Ivoiriens se retrouvent. Ils ont besoin de paix et de stabilité », a plaidé le médecin de Blé Goudé.

Il fait remarquer que la condamnation par contumace de son leader n’étant pas définitive du point de vue du droit, il dit être indigné que cette décision soit mentionnée dans son casier judiciaire. Rappelant que dans le cas d’espèce, dès que la personne visée se présente devant la justice, la décision rendue perd son effet. Promettant que son camarade de lutte ne fuit pas la justice ivoirienne mais il se dispose à se présenter quand il aura la possibilité.

Benjamin Koré
Notre Voie

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