Organisation de la Can 2023 : Ces insuffisances que Côte d’Ivoire-Mali a révélées

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Venus en grand nombre tous les supporters n'ont pas eu accès au stade. (Ph: Dr)

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Le Comité d’organisation de la Can (Cocan) 2023, la Fédération ivoirienne de football, le ministère des Sports et toutes les parties prenantes dans l’organisation de la Can 2023 ont passé une soirée assez mouvementée le mardi 12 septembre, à la faveur du match international amical entre la Côte d’Ivoire et le Mali, au stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé.
Un match amical de préparation pour la Can qui servait en même temps de test en vue de l’organisation de la Can 2023. Elle n’est malheureusement pas allée à son terme à cause d’une pluie subite précédée d’un vent violent qui a obligé les officiels à l’interrompre après 45 min.

Une pelouse devenue impraticable et remettant du coup en cause la qualité des travaux de rattrapage effectués quelques mois après la livraison officielle de cet édifice de 60 000 places.

Bien avant cette averse, tous ceux qui ont eu accès à cette pelouse avant le coup d’envoi du match avaient déjà remarqué quelques herbes retournées par endroit.

Bien qu’alarmante, la question du rectangle vert du Stado ne doit pas faire perdre de vue d’autres aspects qui méritent d’être revus avant la compétition. Notamment le dispositif d’accès au stade.

Mardi, c’est avec difficulté que beaucoup de spectateurs se sont rendus à Ebimpé. La voie passant par N’Dotré et menant au stade et toujours en chantier, a rendu le parcours difficile. Mais les peines des uns et des autres ne se sont pas arrêtées là.

On a déploré un manque de fluidité au niveau de l’accès. Notre équipe de reportage en a fait les frais. Elle n’a pas pu accéder au stade bien que munie de macarons et de badges. Des centaines de spectateurs désemparés ont dû retourner chez eux malgré leurs tickets en main.

Dans la gestion de la foule, il y eu une sorte d’entonnoir qui, au final, s’est avéré difficile à franchir pour nombreux spectateurs. Un problème à résoudre rapidement en multipliant peut-être les accès au stade par des voies de contournement pour éviter un tel encombrement.

Une défaillance également au niveau de l’orientation des spectateurs par les bénévoles ou volontaires à qui revient cette tâche. A l’intérieur du stade également, la salle de presse semblait petite pour contenir tous les journalistes lors d’une rencontre d’envergure.

Mardi les places munies de tables dans la cabine de presse étaient quasiment pleines alors que les journalistes accrédités n’ont pas tous effectué le déplacement. Ajouté à tout cela, le retour difficile après la rencontre.

Bien que la partie ne soit pas allée à son terme, les bus convoyant les journalistes ont quitté le stade aux alentours de 23h. Nombreux ont regagné leur domicile le lendemain (après zéro heure).

Céleste Kolia

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