Nouvelle arrestation de Pulchérie E. Gbalet: La Fidhop demande la libération immédiate de l’activiste des libertés civiques

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NOUVELLE ARRESTATION DE PULCHERIE E. GBALET :
LA FIDHOP DEMANDE LA LIBERATION IMMEDIATE DE L’ACTIVISTE DES LIBERTES CIVIQUES !
COMMUNIQUE DE LA FIDHOP :
La FIDHOP a appris avec stupéfaction l’arrestation et le déferrement à la MACA, encore une fois, de la Présidente de l’ACI, Pulchérie Edith GBALET, le mardi 23 Août 2022.
La FIDHOP ne peut dès lors s’empêcher d’élever la voix devant cette nième tracasserie contre les acteurs de la Société civile, Défenseurs des Droits de l’Homme et de rappeler aux Autorités leurs obligations de respecter la LOI.
EN EFFET,
Depuis son accession à l’Indépendance en 1960, l’Etat de Côte d’Ivoire s’est toujours défini comme un ETAT DE DROIT ;
Mieux, dans le Préambule de la Constitution ivoirienne du 8 Novembre 2016, il est dit :
« Nous, Peuple de Côte d’Ivoire ;
Réaffirmons notre détermination à bâtir un État de droit dans lequel les droits de l’Homme, les libertés publiques, la dignité de la personne humaine, la justice et la bonne gouvernance tels que définis dans les instruments juridiques internationaux auxquels la Côte d’Ivoire est partie, notamment la Charte des Nations unies de 1945, la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948, la Charte africaine des droits de l’Homme et des Peuples de 1981 et ses protocoles additionnels, l ‘Acte constitutif de l’Union africaine de 2001, sont promus, protégés et garantis ».
En outre, en 2014 fut votée la LOI N° 2014-388 DU 20 JUIN 2014 PORTANT PROMOTION ET PROTECTION DES DEFENSEURS DES DROITS DE L’HOMME ; qui a été promulguée par l’actuel Président de la République Alassane OUATTARA lui-même !
A l’Article 5 de cette Loi, il est écrit :
« Les défenseurs des Droits de l’Homme ne peuvent être poursuivis, recherchés, arrêtés, détenus ou jugés à l’occasion des opinions émises et des rapports publiés dans l’exercice de leurs activités. »
AINSI ;
Se fondant sur la Constitution et sur la Loi n°2014-388 du 20 Juin 2014 ;
Considérant que Pulchérie Edith GBALET est une activiste citoyenne défendant les libertés et doits civiques des populations et qu’elle n’a agit que dans le cadre de ses activités de Présidente de l’ACI ;
La FIDHOP exige des Autorités ivoiriennes qu’elles respectent la Constitution et la Loi protégeant les Défenseurs des Droits de l’Homme ;
La FIDHOP demande par conséquent la libération immédiate de Pulchérie E. GBALET !

Fait à Abidjan, le 24 Août 2022

Dr BOGA SAKO GERVAIS
Président-Fondateur De La FIDHOP
Enseignant-Chercheur à l’Université

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