Mondial: La Suède épouvantail pour géants (3-0) contre le Mexique

1996

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Qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde, la Suède est en train de se tailler une réputation d’épouvantails à grands noms du foot mondial.
Qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde, avec la première place du groupe F, la Suède a laissé derrière elle trois très grands noms du football mondial. S’ils ont perdu contre l’Allemagne lors de la phase de groupes, les Suédois ont indirectement écarté de leur chemin la Mannschaft, quadruple championne du monde et tenante du titre. Avant cela, lors des qualifications, les Suédois avaient réussir à sortir d’un groupe relevé, en prenant la deuxième place du groupe A derrière la France, et en éliminant donc les Pays-Bas, demi-finalistes il y a quatre ans.

En barrages, les Suédois avaient ensuite provoqué un petit séisme en privant l’Italie de Coupe du monde (1-0, 0-0). Si la Suède rencontre un grand nom en 8es, celui-ci devra donc se méfier…

Nathan Gourdol

Humilié par la Suède (0-3), le Mexique passe quand même en 8es de finale

Auteur d’un non match contre la Suède (0-3), le Mexique jouera tout de même les 8es de finale. L’équipe scandinave termine en tête du groupe.
uan Carlos Osorio, le sélectionneur du Mexique, malade de football, avait préparé le duel face à la Suède depuis quasiment un an. Assurément, rien ne s’est passé comme il avait prévu. Parfait contre l’Allemagne (1-0), solide face à la Corée du Sud (2-1), son Tri est totalement passé au travers ce mercredi (0-3). Puni par son indigence, il termine à la deuxième place du groupe F et affrontera le premier de la poule E. Peut-être le Brésil…

Le Mexique disputera les 8es de finale du Mondial pour la septième fois d’affilée.

La Suède, si injustement battue par l’Allemagne lors de la dernière rencontre, a carrément marché sur son adversaire à Iekaterinenbourg. La ligne de quatre défenseurs, et notamment Granqvist, a été impériale. La seule grosse occasion subie a été un tir de Vela qui a rasé son poteau à la 17e. Les tombeurs de l’Italie en barrage (1-0, 0-0), positionnés très haut, ont totalement perturbé les transitions mexicaines. Carlos Vela a été muselé. Lozano n’est jamais passé. Les entrées de Fabian, Corona et Peralta n’ont rien changé.

Les hommes d’Andersson ont pu s’amuser offensivement, sur l’invitation de leurs adversaires. Augustinsson, laissé seul par le pauvre Edson Alvarez, a ouvert le score au deuxième poteau (50e). Granqvist a doublé la mise sur un penalty idiot concédé par Moreno (62e). Edson Alvarez, le plus mauvais joueur du Tri, a ensuite marqué contre son camp (74e). Trois buts impossibles à éviter pour Memo Ochoa, qui a encore été bon. Le gardien passé par Ajaccio a été très solide en première période (5e, 31e). Et dire que l’arbitre a refusé un penalty évident pour une main de Chicharito à la 28e…

Osorio avait pourtant confirmé son équipe
Grand spécialiste du turnover, Juan Carlos Osorio a aligné deux fois de suite la même équipe pour la première fois en 230 matches (un peu plus de six ans et quatre mois). Alors qu’on attendait le retour d’Ayala en défense centrale, le sélectionneur colombien du Tri avait décidé de maintenir Edson Alvarez. Ce n’était pas le bon choix : le jeune joueur de l’America n’a pas été au niveau et a terminé la rencontre en larme.

Cyril Olives-Berthet

lequipe.fr

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