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Maegan Lancelot, 26 ans, et Mylène Guérin, 20 ans, ont été élues samedi Miss Ronde Paris et Miss Ronde Île-de-France. L’aboutissement d’un concours lors duquel les candidates « se disent qu’elles ne sont pas si mal, pour finir par se dire qu’elles sont belles ».
Belles, heureuses et radieuses ! Maegan Lancelot et Mylène Guérin ont été élues samedi soir Miss Ronde Paris 2019 et Miss Ronde Île-de-France 2019. La cérémonie s’est tenue à Quincy-Voisins, près de Meaux, devant 350 spectateurs enthousiastes.
« Quand le résultat a été donné, j’ai regardé tout le monde pour vérifier qu’on avait bien dit mon prénom », raconte Maegan.
Cette Parisienne de 26 ans, assistante en administration des ventes, décrit un concours de beauté empreint de bienveillance : « Avant d’être élue, j’étais déjà contente pour celles qui venaient d’être nommées dauphines. »
Mylène, étudiante de 20 ans et habitante de Drancy (Seine-Saint-Denis), a pleuré quand elle a été sacrée : « Je ne m’y attendais pas. Je m’étais formatée avant, en me disant que je ne gagnerais pas, pour ne pas être déçue. » Ses trois dauphines sont Seine-et-marnaises.
Crécy-la-Chapelle, ce dimanche. Mylène Guérin, élue Miss Ronde Ile-de-France 2019, pose avec ses dauphines au domaine de Crécy : Mélanie Peraste-Halleur, Jennifer Pitkiaye et Eugénie Blandin (de gauche à droite). LP/Guénaèle Calant
Lancé en 2008, le concours Miss Ronde est ouvert aux femmes de 18 à 60 ans dont le poids est supérieur d’au moins six kilos à leur taille en centimètres, moins un mètre. Il faut ainsi peser 76 kg ou plus si l’on mesure 1,70 m.
Samedi soir, dix-neuf femmes âgées de 18 à 40 ans sont montées sur scène : onze d’entre elles visaient la couronne francilienne, les huit autres le diadème parisien.
« Le show a duré quatre heures, dans une ambiance incroyable », sourit Éloïse Crivelli, déléguée du comité Ile-de-France et Paris, qui fut Miss Ronde Franche-Comté en 2013 et première dauphine de Miss Ronde 2014.
Un premier tableau a réuni toutes les concurrentes, avant qu’elles ne défilent dans une tenue traditionnelle antillaise ou orientale. « Il y a eu ensuite le passage en lingerie, l’organisatrice. C’est le plus redouté mais aussi celui qu’elles ont le plus apprécié ! »
Un défilé en robe de mariée, un discours et une vidéo de présentation ont aidé le jury à parfaire la décision.
Si Éloïse Crivelli s’est lancée dans l’organisation de ce concours, c’est pour transmettre les conseils qu’elle a elle-même reçus.
« Au début, les candidates sont timides et n’ont pas confiance en elles. Je les vois évoluer et assumer leurs formes. Elles se disent qu’elles ne sont pas si mal, pour finir par se dire qu’elles sont belles. »
Au lendemain de l’élection, les deux reines de beauté et leurs dauphines ont participé à une séance photo dans le magnifique écrin du domaine de Crécy, à Crécy-la-Chapelle.
L’occasion pour les deux gagnantes de se réjouir ensemble de leur victoire. L’an prochain, elles « s’affronteront » pour obtenir la couronne nationale.
Le Parisien
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