Liberté de la presse: La Côte d’ivoire gagne 11 places au classement mondial

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Classée 82e en 2018, la Côte d’ivoire a gagné 11 places en occupant le 71e rang sur 180 pays dans le dernier classement mondial de Reporters sans frontières (RSF), qui dit avoir “enregistré moins d’atteintes à la liberté de la presse” dans le pays.

“En 2018, RSF a enregistré mois d’atteintes à la liberté de la presse en Côte d’Ivoire, mais les agressions contre les journalistes de la part des forces de l’ordre, notamment en marge des manifestations, n’ont pas disparu”, peut-on lire dans la note relative à la situation dans le pays.

L’ONG a également salué le “progrès” de la nouvelle loi sur la presse ivoirienne qui stipule que “la garde à vue, la détention et la peine d’emprisonnement sont exclues pour les infractions commises par voie de presse”, tout en rappelant que huit journalistes ont été “victimes” de détention provisoire en 2017.

Premier pays d’Afrique de l’ouest dans le classement de RSF sur la liberté de la presse, le Ghana, 27e au plan mondial, a perdu quatre places “pour ne pas avoir protégé un groupe de reporters d’investigation qui faisaient l’objet de menaces (…) après la diffusion d’une enquête sur la corruption dans le football ghanéen.

Les deux autres pays qui forment, avec le Ghana, le trio de tête ouest-africain, à savoir le Burkina Faso (36e) et le Sénégal (49e) “bénéficient de paysages médiatiques parmi les plus pluralistes”, a souligné Reporters sans frontières.

La plus forte progression de la sous-région a été enregistrée en Gambie (92e) avec 30 places gagnées, grâce à “l’excellente dynamique engagée depuis le départ du dictateur Yahya Jammeh”, caractérisée par la création d’un “environnement propice au développement des médias dans le pays”.

La Mauritanie, 94e, fait office de mauvais élève avec 22 places perdues, “faute d’avoir remis en liberté le blogueur défendu par RSF, Mohamed Cheikh Ould Mohamed Mkaïtir”.

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