Coup d’état au Burkina-Faso: La Fidhop s’inquiète pour la Côte d’Ivoire

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COUP D’ÉTAT AU BURKINA-FASO :

LA FIDHOP S’INQUIÈTE POUR LA CÔTE D’IVOIRE !
COMMUNIQUÉ :

Après la République du MALI, qui a subi il y a quelques mois deux Coups d’État des Militaires successifs, sous les prétextes de Mauvaise gouvernance, de Corruption et de mauvaise gestion de la lutte contre le Terrorisme ;

Suivie de la République de GUINÉE, où le Président fut renversé en Septembre 2021 par des Militaires, suite à sa réélection pour un Troisième mandat présidentiel non constitutionnel ;

Aujourd’hui, l’on assiste à l’éviction par des Militaires du Président du BURKINA-FASO, qui venait juste d’être réélu pour son second mandat ; au motif d’une mauvaise gestion de la lutte contre le Terrorisme.

Et d’autres pays ouest-africains pourraient être aussi tentés de suivre ce mouvement…

D’emblée, très attachée aux principes sacro-saints fondant la Démocratie et les Droits de l’Homme, LA FIDHOP (la Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie politique) condamne tous ces Coups de force, quelles qu’en sont les raisons !

Parce qu’aucun Coup d’État, fût-il populaire, ne saurait remplacer la Démocratie et garantir la protection des Droits de l’Homme !

Au regard de ces Coups successifs, et des raisons invoquées par leurs auteurs pour les justifier, la FIDHOP s’inquiète sérieusement pour la République de Côte d’Ivoire ! Pourquoi ?

LA FIDHOP s’inquiète pour la Côte d’Ivoire, parce que toutes les raisons invoquées par les Militaires maliens, guinéens et burkinabés subsistent également dans ce pays.

LA FIDHOP s’inquiète encore plus pour ce pays, parce que les Chefs d’État africains, notamment ceux de la sous-région de l’Afrique de l’Ouest semblent ne pas percevoir les reproches qui leur sont ainsi faits et les dangers auxquels ils exposent leurs populations par leur mauvaise gestion du pouvoir et du Terrorisme.

LA FIDHOP se dit désespérée quant aux solutions préconisées par la CEDEAO, l’Union Africaine ou la Communauté internationale pour résoudre durablement ces crises et mettre fin aux cycles de Coups d’État en Afrique.

Pour LA FIDHOP, l’ultime chance qui s’offre à la CÔTE D’IVOIRE et aux IVOIRIENS de se prémunir d’autres Coups d’État internes reste le DIALOGUE !

C’est pourquoi, le Dialogue politique qui s’est rouvert le 16 Décembre dernier doit permettre aux Ivoiriens de se réconcilier véritablement :

– en libérant tous les prisonniers des crises passées ;

– en faisant rentrer au pays tous les exilés, sans exclusive ;

– en refondant, objectivement, tout le système électoral, ainsi que l’appareil judiciaire ; et

– en dédommageant toutes les victimes des crises successives.

A BON ENTENDEUR…

Fait à Abidjan, le 25 Janvier 2022

Dr BOGA SAKO GERVAIS

Président-Fondateur De La FIDHOP

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