Coronavirus : des doutes sur la qualité de certains masques

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Sur les réseaux sociaux, des internautes partagent des photos de masques à l’efficacité douteuse. On fait le point sur ce qu’il faut savoir avant d’acheter un masque “grand public”.
La course aux masques a débuté en vue du déconfinement prévu le 11 mai en France. Depuis ce lundi, les grandes surfaces sont autorisées à vendre des masques, chirurgicaux et en tissu. Dans les grandes villes, où le port du masque sera obligatoire dans les transports en commun, la chasse aux masques est lancée.

À la mi-journée, l’enseigne Lidl expliquait par exemple avoir vendu les 30 millions de masques distribués ce lundi. Outre les grandes surfaces, les pharmacies et les bureaux de tabac sont autorisés à vendre des masques

Des masques à l’efficacité douteuse
Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes partagent leurs doutes concernant l’efficacité de certains masques, jugés “peu fiables”.

Éviter les coutures verticales, les agrafes, ou une seule épaisseur de tissu
Mais pour les masques qui ont été fabriqués selon les règles avant l’élaboration de ces logos, se pose la question de leur identification. Il est conseillé de vérifier leur forme. Ainsi, les “3 plis”, ou en “bec de canard” sont recommandés par l’AFNOR, qui a publié sur son site un guide pour réaliser soi-même son masque en tissu.

Il faut en revanche éviter les masques à couture verticale au niveau de la bouche, propices aux fuites, les masques à agrafes ou ceux qui n’auraient qu’une seule épaisseur d’étoffe, précise l’Afnor sur son site Internet. Ces logos seront progressivement ajoutés sur les masques actuellement en production.

La mention “CE” obligatoire pour les masques chirurgicaux
Concernant les masques chirurgicaux, qui eux ne sont pas réutilisables, ils doivent comporter sur l’emballage le marquage CE, la référence datée de la norme EN 14683, et le type du masque (type I, II, IIR). Attention à l’emballage, parfois trompeur. Ici, il s’agit bien de masques chirurgicaux et non de masques FFP2, qui réservés aux soignants.

Leur prix est d’ailleurs plafonné à 0,95 euros. Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, a annoncé des enquêtes pour s’assurer de la qualité de ces masques, et du respect des prix plafonnés.

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