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Le président de l’Africa Sports d’Abidjan, Kuyo Téa Narcisse a fait une sortie publique, la première d’ailleurs, pour donner la position de son club, suite à la décision de la FIF, de ramener les Verts et Rouges en D2. C’était à l’occasion de la conférence de presse qu’il a animée ce lundi 23 septembre 2024, au Palm Club, dans la commune de Cocody.
« Il est inacceptable de nous traiter avec mépris » a lancé d’entrée le patron de l’Africa Sports d’Abidjan. C’est que la décision de la FIF de ramener les ‘’oyé’’ dans l’ornière de la D2 est une pilule difficile à avaler chez ces derniers. « Je désapprouve la décision de la FIF » ajoute-t-il avec fermeté. Selon l’ex défenseur de l’Africa Sports , intégrer ne veut pas dire substituer. Allusion faite à la décision de la FIF, en date du vendredi 13 septembre 2024, de reléguer l’ Africa Sports .
Cette décision intervient après celle du TAS ( Tribunal Arbitral du Sport) du jeudi 12 septembre 2024, enjoignant la FIF d’intégrer ISCA en Ligue 1 pour la saison 2024-2025. En plus, pour Kuyo Téa, l’Africa Sports n’a pas usurper la licence CAF qui lui a été délivrée, ni usurper sa montée en Ligue 1. D’où les actions initiées par le club afin de marquer le coup. Par conséquent, le manitou des aiglons demande aux uns et aux autres d’éviter les polémiques inutiles.
Le coup semble très violent pour les membres associés. Mais, habitué aux compétitions de haut niveau, le président Kuyo Téa Narcisse sait prendre des coups et en donner aussi. C’est pourquoi, il demande aux supporters oyé de rester zen. Car ici, comme l’a dit Me Guillaume Zébé, l’un des conseils du club, il s’agit d’attaquer la FIF sur les irrégularités administratives. A en croire l’homme de droit, les possibilités pour engager la saisine des juridictions existent tant au plan local que devant le TAS. Poursuivant son propos, Me Zébé révèle que ni les textes , ni les statuts de la FIF ne prévoient l’existence d’un comité d’urgence qui a décidé de reléguer l’Africa Sports en D2.
Pour lui, il y a violation des textes de la faîtière du football ivoirien. Par ailleurs : « Les questions liées aux litiges ne doivent pas être réglées devant le TAS. L’intérêt de l’Africa Sports c’est le respect des textes et des statuts » conclu l’avocat des aiglons. Reprenant la parole, le président Kuyo Téa se montre curieux : « Je ne comprends pas, et je veux qu’on m’explique. » Il se dit d’autant plus déçu que son club est dans une dynamique de projets novateurs pour les jeunes. « Notre vocation , c’est de faire en sorte que le maximum des jeunes puissent jouer au football pour les aider à se prendre en charge » a fait savoir le président Kuyo Téa. A l’en croire, l’Africa Sport n’a commis aucune faute.
Ce faisant, il s’interroge : « Pourquoi la FIF n’a –t-elle pas défendu nos intérêts si tant est que son rôle est de fédérer tous les acteurs du football ? » En tout état de cause, le club si cher à Sery Mongador dit être prêt à jouer la carte de la non-violence. « Que chacun reste calme. Ne cédez pas aux préjugés de la violence. Je ne veux pas de violence ni à l’Africa , ni dans le football ivoirien » a conseillé Kuyo Téa aux membres associés. Pour terminer, il a exhorté les responsables de la FIF de tenir compte des aspirations profondes du club et de ce qu’il dit.
Pierre Debohi
Ivorian.Net
