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À Séguéla, une opération menée dimanche 23 novembre par le commissariat local a permis de mettre la main sur un groupe de jeunes délinquants armés qui semaient la peur dans le quartier Bakayoko 2. L’intervention a été déclenchée après un renseignement jugé fiable. Sur place, les policiers ont interpellé quatre individus âgés de 14 à 21 ans, retranchés dans une maison.
Leur arrestation a permis la saisie d’un pistolet artisanal à canon scié, de plusieurs couteaux et d’un arrache-clous. Selon les premiers éléments recueillis, le groupe agissait de nuit et n’hésitait pas à utiliser ses armes lors d’agressions. Les suspects auraient reconnu leur implication dans plusieurs attaques, dont celle d’une jeune fille à qui ils auraient arraché deux téléphones. Ils seront présentés au procureur dans les prochains jours.
Cette affaire intervient alors que la police ivoirienne multiplie les opérations dans plusieurs localités du pays pour faire reculer le banditisme. À Abidjan comme à l’intérieur, les patrouilles ont été renforcées et plusieurs groupes de malfaiteurs ont été interpellés ces dernières semaines.
Dans le nord du pays, les forces de sécurité maintiennent également un dispositif important pour prévenir les infiltrations de groupes armés venus du Sahel. Les unités spécialisées, appuyées par un travail de renseignement accru, restent mobilisées pour éviter toute tentative d’incursion.
Si la menace terroriste attire souvent l’attention, les autorités rappellent que la lutte contre les agressions urbaines reste essentielle. Dans de nombreuses villes, les opérations de ratissage et les contrôles ciblés ont permis de saisir des armes artisanales et de réduire les attaques nocturnes. La prolifération de ces armes, souvent fabriquées localement, demeure toutefois un enjeu majeur.
À Séguéla, l’arrestation des quatre jeunes est perçue comme un soulagement par les habitants du quartier Bakayoko 2, où les agressions s’étaient multipliées. La police assure qu’elle poursuivra ses actions pour sécuriser durablement la zone.
Entre la lutte contre les réseaux criminels et la surveillance renforcée dans les zones sensibles du nord, les forces de sécurité ivoiriennes cherchent à maintenir une présence constante. L’opération de Séguéla en est une nouvelle illustration: la réponse de l’État reste ferme, quelle que soit la nature de la menace.
F. Kouadio
Cap’Ivoire Info / @CapIvoire_Info













