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Contribution
Présidentielle 2025 en Côte d’ivoire: La Convergence factuelle
du monde physique et des Prophéties. Par Dr Ben ZAHOUI-DÉGBOU.
La date fatidique du 25 octobre approche dangereusement. La situation sociopolitique préélectorale en Côte d’Ivoire est malheureusement très confuse et très tendue, malgré les apparences trompeuses qui sentent bien, une fin de règne des Néohouphouëtistes du Rassemblement des Républicains (RDR). Le « Système » est dans une agitation souterraine incroyable avec ses derniers « Dozodons » (danse mystique des Dozos). En ce moment même, les sacrifices d’animaux se font qualitativement et quantitativement, à une cadence inhabituelle. Cependant, des Révélations prophétiques nationales et internationales qui foisonnent sur les réseaux sociaux, sont formelles : « le régime du Président Ouattara est sur une pente descendante irréversible ». En d’autres termes, après quinze ans de pouvoir sans partage et sans aucune Élection présidentielle crédible, le Héros du « Didiga » et son régime vont tomber comme une mangue mûre, selon la force de pesanteur, affirment sans ambages des Prophètes, notamment ivoiriens, le Bishop Melchisedek Ignace, Elie Padah et David Aimé Jérémie, pour ne citer que ceux-là.
Alors, pour les non-Chrétiens et non-croyants, il serait bien de faire une petite incursion dans les Écritures Saintes pour définir le mot Prophète. Et bien, c’est une Personne qui parle au nom de Dieu le Père Tout-Puissant. Dans l’Ancien Testament, cette Personne était choisie par lui, pour guider le Peuple d’Israël : « Car le Seigneur, l’Éternel, ne fait rien sans avoir révélé son secret à ses serviteurs les Prophètes » (Amos 3 : 7). Dans la Nouvelle Alliance, le Prophète est aussi un témoin spécial et Porte-parole de Jésus- Christ. Il témoigne donc de sa divinité et enseigne son Évangile. De nos jours comme hier, c’est une Personne très importante dans la régulation de la vie en société, bien qu’elle soit très souvent, l’objet d’invectives de la part des tenants du pouvoir politique. En Côte d’Ivoire, on l’a vu avec la traque du Prophète Elie Padah. Cependant, il en existe de vrais et de faux : « Le vrai prophète a des paroles qui, venant de l’Éternel, sont conformes à la Parole de Dieu = Bible, et ne la contredisent pas » (Ésaïe 8 : 20). Sous la loi de Moïse, un Prophète, était considéré comme faux si une seule prophétie ne s’accomplissait pas. La sanction était la mort selon cette loi : « Mais le prophète qui aura l’audace de dire en mon nom, une parole que je ne lui aurai point commandé de dire, ou qui parlera au nom d’autres dieux, ce Prophète-là, sera puni de mort » (Deutéronome 18 :20).
Pour être complet sur ce sujet, il faut dire que les Révélations prophétiques annoncées par les Porte-paroles de Dieu, ne se réalisent pas toujours au moment où on les attend et de la manière qu’on souhaite les voir s’accomplir. Elles se réalisent toujours entièrement selon la volonté de Dieu, qui crée alors, au préalable, les conditions pour que la prophétie se réalise. Les exemples sont nombreux dans la Bible. L’un des plus évocateurs est que le Prophète Ésaïe a annoncé la naissance de Jésus Christ, environ sept-cent-quarante ans (740) avant cet événement historique et divin : « Le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d’Emmanuel » (Ésaïe 7 : 14). Un autre exemple symbolique, Dieu le Père Tout-Puissant avait dit par l’intermédiaire du Prophète Jérémie, qu’après soixante-dix ans (70) de suprématie de l’Empire babylonien, son peuple reviendrait en Judée : « C’est lorsque soixante-dix ans se seront accomplis pour Babylone que je vous visiterai et que j’exécuterai pour vous ma bonne parole en vous ramenant en ce lieu » (Jérémie 29 : 10).
Les corrélations entre les faits politiques et le manque de l’État de droit, marquent un avenir incertain pour le régime Ouattara.
Evidemment que le règne de notre Héros du « Didiga » ne peut pas durer soixante-dix ans (70). Il en a déjà quatre-vingt-trois (83), lui-même et est au pouvoir depuis quinze ans (15). À Paris, de nombreuses sources au sommet de l’État, le disent très malade. Dieu seul sait ce qui va se passer dans les jours, mois et années à venir. Pour l’instant, vu sur les plans physique et spirituel, la situation sociopolitique en la Côte d’Ivoire, ces cinq dernières années, nous commande de prendre en compte les corrélations entre les différents faits suivants :
Le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire section du Rassemblement Démocratique Africain (PDCI-RDA) de feu Henri Konan Bédié, annonce le jeudi 9 août 2018, son retrait du processus de mise en place du parti unifié avec le Rassemblement des Républicains (RDR) du Président Ouattara. Il est arrivé au pouvoir en 2011 grâce au soutien du PDCI ;
La libération du Président Laurent Gbagbo par la Cour Pénale International (CPI), le 15 janvier 2019, après plus de huit ans de prison préventive. En principe, il avait été « déporté » à La Haye, pour y rester jusqu’à la fin de sa vie comme c’est le cas en ce moment de l’ancien Président libérien Charles Ghankay Taylor ;
Lancien Chef de l’État ivoirien revient au pays le 17 juin 2021. Le fondateur du Front Populaire Ivoirien (FPI) rend publique, le lundi 9 aout 2021, son intention de créer un nouveau parti politique. Une décision soudaine qui drible tout le monde. Le FPI, en l’absence de Laurent Gbagbo, son Leader historique, avait été phagocyté par Pascal Affi N’Guessan avec la complicité du RDR-RHDP ;
La création du Parti des Peuples Africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI) : ce nouveau parti est fondé les 16 et 17 octobre 2021 et Laurent Gbagbo en est élu président ;
La création le 16 septembre 2023 de l’Alliance des États du Sahel (AES) comme bloc de défense mutuelle, dans le but de contrer une éventuelle intervention de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L’AES bénéficie de l’appui technique et logistique de la Confédération de Russie. Composée du Mali, du Niger et du Burkina Faso, anciennement soutien et base arrière de la rébellion ivoirienne qui a amené le Président Ouattara au pouvoir, cette Alliance est aujourd’hui en rupture totale avec la France, ancienne puissance coloniale ;
La création du « Front commun » est essentielle. Dans une déclaration signée le jeudi 19 juin 2025, les deux plus grands partis de l’Opposition ivoirienne, à savoir, le PDCI-RDA et le PPA-CI annoncent collaborer en créant un « Front commun » qui exige l’inclusion des Leaders politiques inéligibles et l’ouverture d’un dialogue politique avec le Gouvernement. Sociologiquement et politiquement, il faut le noter, ces deux formations pèsent très lourds en Côte d’Ivoire. Le parti au pouvoir qui a bénéficié en 2011, du soutien du PDCI-RDA en est largement convaincu et conscient.
Dieu le Père Tout-Puissant a déjà préparé le Terrain, dans le sens, de la chute du pouvoir RHDP.
Au plan physique et spirituel, quand on observe la convergence factuelle et la complémentarité de ces différents évènements ci-dessus énumérés, il conviendrait de dire parfaitement que Dieu le Père Tout-Puissant a déjà préparé le Terrain pour que « sa seule volonté s’accomplisse par la chute du régime Ouattara ». « Tout est bouclé » dans ce sens. Cette chute qui arrive, a aussi son explication dans les réponses aux questions suivantes : qu’arrive-t-il lorsqu’une autorité établie par Dieu et ceux qui détiennent le pouvoir en abusent ? Et que les instances comme la Justice et les forces de l’ordre par exemple, censées pouvoir faire contrepoids, tombent elles aussi, dans les travers immondes de la dictature, de la corruption et de la recherche d’intérêts personnels ?
Le pouvoir que Dieu a donné au Président Ouattara, devait être en principe, au Service de la vie et du bonheur de tout le Peuple ivoirien et non de sa seule communauté ethnique et religieuse.
Ce pouvoir divin fait de générosité, d’humilité et non d’arrogance inutile, devait aussi récuser la violence et l’injustice. Normalement, tous ceux qui sont appelés à exercer un pouvoir, ne devraient-ils pas commencer par s’instruire de la manière dont Dieu l’exerce, avec Amour, sur nous ? De la sorte, les tenants du pouvoir comprendraient utilement que « le véritable pouvoir est celui du Service », et que son bon usage est celui qui est destiné essentiellement au bien-être du Peuple souverain.
En revanche, lorsque le pouvoir s’exerce en recourant à l’instrumentalisation du socle de la société qu’est la justice, en recourant aussi à là la violence, à l’enlèvement des citoyens par des encagoulés et il est utilisé pour imposer sa volonté de le conserver par tous les moyens, ce pouvoir doit être critiqué ce et combattu selon les moyens. Les personnes qui remettent en cause certains pouvoirs anticonstitutionnels peuvent en être certaines : en agissant ainsi, elles sont en parfaite harmonie avec le message de la Bible qui véhicule l’Amour, la Vérité et la Justice.
Justement, la Bible montre que l’idéal dans l’exercice du pouvoir vient déjouer bien des préjugés. En effet, le pouvoir en tant que tel n’est pas à condamner, mais les Écritures Saintes exhortent ceux qui l’exercent à faire preuve d’une très grande vigilance tout en restant au Service du Peuple. Selon Jésus Christ de Nazareth, le pouvoir est enraciné dans le Service : « Car quel est le plus grand, celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Et moi, cependant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert ». Mais pour suivre l’exemple du Christ il faut naturellement accepter de sacrifier les intérêts et égos personnels surdimensionnés et renoncer définitivement à l’intense soif de Toute-Puissance. Aujourd’hui comme hier, cela reste un grand défi à relever par ceux qui nous gouvernent.
Dans l’état actuel des choses, les Leaders de l’Opposition significative, le Président Laurent Gbagbo, les Ministres Tidjane Thiam, Soro Guillaume et Charles Blé Goudé, sont toujours exclus du processus électoral. Le Président Alassane Ouattara qui a demandé un temps de réflexion à ses militants, ne s’est toujours pas déterminé. Le RHDP, parti au pouvoir, n’a donc pas encore de candidat déclaré pour le 25 octobre prochain. Au bord de la Lagune Ébrié, selon une source crédible, le doute s’est installé à la rue Lépic et dans les instances du parti au pouvoir. Les Néohouphouëtistes du Rassemblement des Républicains (RDR) sont inquiets et tous prêts à prendre la poudre d’escampette « en cas de cas ».
Le récent voyage (4-16 juillet2025) en Hexagone du Président ADO et son déjeuner en tête-à-tête avec Emmanuel Macron, a amplifié les suspicions légitimes contre ses éventuels successeurs au Palais présidentielle. Adama Bictogo, Président de l’Assemblée nationale et membre influent du RHDP, se trouvait lui aussi au bord de la Seine. Ce petit balaie diplomatique, à relent néocolonial, ajoute une couche supplémentaire au doute des Ivoiriens sur la souveraineté même de notre pays qui fête le sept (7) août prochain, ses soixante-cinq ans (65) d’indépendance.
En Conclusion, c’est sûr et certain « l’arrière-petit-fils de l’Empereur Sékou Omar Ouattara », comme d’habitude, depuis 2011, est venu prendre quelques instructions directes à l’Élysée. Et rien n’a évidemment filtré de la séance de travail entre Emmanuel Macron et son hôte. La logique veut sincèrement que les deux hommes fassent le point sur la santé de plus en plus préoccupante du Président Ouattara et sur la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire par rapport à l’élection présidentielle qui arrive à grands pas dans une incertitude totale. Elle met également, cette logique, à l’ordre du jour de la rencontre entre le locataire de l’Élysée et le Président ADO, la perte notoire de l’influence française en Afrique de l’Ouest, notamment au Mali, au Burkina Faso et au Niger.
Pour rappel, ces trois pays du Sahel, organisés en une Alliance politique et sécuritaire, sont les voisins immédiats de la Côte d’Ivoire qui reste encore une « chasse bien gardée » de l’ancienne puissance coloniale. C’est un sentiment naturel, ces pays de l’AES, verraient bien, d’un bon œil, un changement de pouvoir en leur faveur, au bord de la Lagune Ébrié. Le Président Ouattara devrait écouter le message que Dieu lui envoie tous les jours au réveil, par le Saint-Esprit (pour les Chrétiens) ou l’Ange Gabriel (pour nos Frères musulmans). Il peut encore sauver son pouvoir et la Côte d’Ivoire, malgré les prophéties, en introduisant une Loi d’amnistie à l’Assemblée Nationale et en acceptant dans l’Amour de son pays et des Ivoiriens, un Dialogue direct avec l’Opposition. Son discours à la Nation du six (6) août prochain est attendu avec beaucoup d’espoir par tous les Ivoiriens. Que Dieu le Père Tout-Puissant bénisse la Côte d’Ivoire, notre riche et beau pays. Amen !
Docteur Ben ZAHOUI DÉGBOU, Géographe-Journaliste,
Spécialiste de Géopolitique et de Commerce International
(Investissement Directs Étrangers – IDE – et Développement).
Masterant en Théologie, BIBLEDOC, Institut de Théologie,
P.O. BOX 118 STAFFORD, VA – USA