PPA-CI: Atelier bilan du programme de lutte contre la désinformation

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Le service de communication du PPA-CI: Atelier bilan du programme de lutte contre la désinformation

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𝗟𝗘 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜 𝗣𝗔𝗥𝗧𝗜𝗖𝗜𝗣𝗘 𝗔̀ 𝗟’𝗔𝗧𝗘𝗟𝗜𝗘𝗥 𝗕𝗜𝗟𝗔𝗡 𝗗𝗨 𝗣𝗥𝗢𝗚𝗥𝗔𝗠𝗠𝗘 𝗗𝗘 𝗟𝗨𝗧𝗧𝗘 𝗖𝗢𝗡𝗧𝗥𝗘 𝗟𝗔 𝗗𝗘́𝗦𝗜𝗡𝗙𝗢𝗥𝗠𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗔𝗡𝗦 𝗟𝗘𝗦 𝗣𝗥𝗢𝗖𝗘𝗦𝗦𝗨𝗦 𝗣𝗢𝗟𝗜𝗧𝗜𝗤𝗨𝗘𝗦 𝗘𝗡 𝗖𝗢𝗧𝗘 𝗗’𝗜𝗩𝗢𝗜𝗥𝗘

Ce jeudi 30 juin 2022, s’est tenu à l’hôtel Tiama (au Plateau), l’atelier bilan de lutte contre la désinformation dans les processus politiques en Côte d’Ivoire, une initiative du National Democratic Institute (NDI).
Pour avoir été associée à des activités de l’Observatoire Ivoirien des Droits de l’homme (OIDH) dans le cadre de ce programme, la camarade Fleur Ake M’Bo Esther, Secrétaire Nationale Technique du PPA-CI chargée de la promotion du Parti auprès des nouveaux majeurs, a donc été invitée à co-animer le panel de l’atelier bilan qui avait pour thème : « Bilan, défis et perspectives des initiatives de lutte contre la désinformation dans les processus politiques en Côte d’Ivoire ».
Les questions abordées avaient trait à :
– L’état des lieux de la désinformation et du discours de haine dans les processus politiques en Côte d’Ivoire;
– L’impact de la désinformation en ligne et du discours de haine sur les communautés dans les processus politiques;
– Les leçons apprises des initiatives de lutte contre la désinformation au cours des précédents processus politiques ;
– La lutte contre la désinformation, quelles réponses efficaces pour protéger les droits humains;
– La problématique des violences en ligne ciblant les femmes engagées en politique ;
– Les défis qui doivent être relevés pour une meilleure efficacité des initiatives de lutte contre la désinformation et des violences faites aux femmes en ligne;
– Les recommandations pour garantir l’efficacité des initiatives de lutte contre la désinformation et le discours de haine à l’approche des prochains processus politiques.
La camarade Fleur Ake M’Bo Esther, dans ses interventions, a appelé les acteurs politiques à la responsabilité dans leurs propos en période électorale, surtout dans la gestion de l’information en ces périodes sensibles : « 𝑈𝑛 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡 𝑚𝑜𝑡 𝑑𝑒́𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒́, 𝑢𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑜𝑠 𝑑𝑒́𝑔𝑟𝑎𝑑𝑎𝑛𝑡, 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑎𝑢𝑠𝑠𝑒 𝑖𝑛𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑐𝑟𝑒́𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑏𝑒𝑙𝑙𝑖𝑔𝑒́𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠, 𝑎𝑙𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑙𝑖𝑡𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑎𝑢𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑚𝑎𝑙 𝑙𝑎 𝑐𝑜ℎ𝑒́𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑙𝑒. »
Elle a donné l’exemple du violent conflit communautaire à Agboville en 2004, qui est parti d’une rumeur, et dont les impacts sur la cohésion se font encore sentir 18 ans après. Elle a également invité les hommes politiques à beaucoup plus défendre des projets de société, car selon elle : « 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑙’𝑎𝑏𝑠𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑’𝑎𝑟𝑔𝑢𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑜𝑏𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖̂𝑛𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑡𝑡𝑎𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠, 𝑙𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑗𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑡𝑢𝑖𝑡𝑒𝑠, 𝑙𝑎 𝑑𝑒́𝑠𝑖𝑛𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑒𝑛 𝑝𝑒́𝑟𝑖𝑜𝑑𝑒 𝑒́𝑙𝑒𝑐𝑡𝑜𝑟𝑎𝑙𝑒…»
La camarade Fleur Ake M’Bo Esther, comme les autres panelistes, a appelé la presse, surtout celle en ligne, à traiter l’information en ces périodes avec beaucoup de professionnalisme, pour ne pas créer des conflits. Ils ont insisté sur la nécessité de légiférer sur la question de la désinformation, des fakes news, afin de discipliner tout un chacun dans le traitement de l’information sur les réseaux sociaux.
Ont participé également à ce Panel :
– M. Traoré, du Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte-d’Ivoire ( REPPRELCI),
– M. Yannick Anaky, de l’Observatoire Ivoirien des Droits de l’homme (OIDH) et
– Mme Coulibaly Marthe, Coordinatrice de la Coalition Ivoirienne des Défenseurs des Droits Humains (CIDDH).
Les Ministères en charge de la Communication et de l’Economie numérique, de la Réconciliation Nationale, de la Femme étaient représentés à cet atelier, ainsi que des partis et groupement politiques, des structures nationales et internationales et des acteurs des médias.

Source: Le service de communication du PPA-CI
Abidjan jeudi 30 juin

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