Liberté de mouvement du président Gbagbo et Blé Goudé: La réaction d’Abidjan attendue

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CPI LIBERTÉ DE MOUVEMENT DU PRÉSIDENT LAURENT GBAGBO : “NOUS ATTENDONS LA RÉACTION DE L’ÉTAT DE CÔTE D’IVOIRE. IL FAUT QUE LE PRÉSIDENT ALASSANE OUATTARA EN PROFITE POUR LA RÉCONCILIATION”.

Désormais, les deux accusés, Laurent Gbagbo et Blé Goudé peuvent se déplacer hors de leur ville et pays d’accueil. Pour ce faire, il suffit que les pays d’accueil valident leur séjour. Retenons que depuis l’acquittement, les accusés étaient cloîtrés dans une zone géographique définie.

Aujourd’hui, ce sont au total 4 mesures de restrictions qui ont été levées. Nous le prenons bien tout en demandant que la liberté soit maintenant totale, parce qu’il en reste encore des restrictions. Laurent Gbagbo et Blé Goudé sont à moitié libres et toujours retenus par la CPI, qui dispose encore de restrictions restantes. Ils restent donc toujours à la disposition de la CPI.

Nous ne ferons pas de commentaire hâtif, dans l’émotion. Mais la CPI doit arrêter tout simplement son théâtre. Une liberté ne peut être donnée à moitié vu que les accusés ont été acquittés depuis plus d’un an.

Nous attendons la réaction de l’État de Côte d’Ivoire. Cette bouffée d’oxygène pour ces citoyens ivoiriens pourrait booster la réconciliation en Côte d’Ivoire. Rappelons que les Ivoiriens ont soif de cette réconciliation très recherchée. Que le pouvoir d’Abidjan en profite pour rapprocher les positions tranchées depuis 2011.

Le Président Alassane Ouattara doit en profiter pour appeler son frère Laurent Gbagbo et lui permettre de rentrer dans son pays. Plutôt que rester en exile dans un autre pays. Ce serait honteux. Après s’être retiré de la course à la présidence de 2020, il n’y a plus rien à faire à part cela.

Abel Naki, Président Fondateur du CRI-Panafricain et Membre de la conférence des Présidents de la CDRP.

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