Eric Kahé: Mettre le président Gbagbo au centre de notre unité

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Dans le contexte de notre emiettement qui ne profite qu’à l’adversaire politique, qui a su jouer sur les leviers de nos particularités socioculturelles et émotionnelles, il est temps, pour chacun, à quelque niveau qu’il soit, de 𝒑𝒓𝒊𝒗𝒊𝒍𝒆́𝒈𝒊𝒆𝒓 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒂𝒅𝒊𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒑𝒓𝒊𝒏𝒄𝒊𝒑𝒂𝒍𝒆 𝒂𝒖 𝒅𝒆́𝒕𝒓𝒊𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒔𝒆𝒄𝒐𝒏𝒅𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒗𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆𝒓 𝒂̀ 𝒎𝒆𝒕𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒆 𝒑𝒓𝒆́𝒔𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕 𝑳𝒂𝒖𝒓𝒆𝒏𝒕 𝑮𝒃𝒂𝒈𝒃𝒐 𝒂𝒖 𝒄𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒏𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒖𝒏𝒊𝒕𝒆́.
Il n’a pas sa place au centre de nos polémiques comme semblent le dessiner les courbes de nos échanges.
Le président Laurent Gbagbo qui a sacrifié, avec une extraordinaire dignité, plus d’un demi-siècle de vie au service d’un idéal républicain et démocratique entre prison, exil, prison, pouvoir attaqué, prison puis retour au pays dans un contexte de déchirure et d’incompréhension, ne peut et ne doit pas être la victime de nos ambitions ou de nos différends.

Parce qu’il a été, avec à ses côtés ses vieux compagnons, l’échelle de bon nombre d’entre nous, constituons-nous en petites échelles qui, mises bout à bout, contribueront à 𝒍𝒆 𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆𝒓 𝒂𝒖 𝒔𝒐𝒎𝒎𝒆𝒕 𝒅𝒖 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒆 𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝒓𝒆𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕𝒆 𝒔𝒐𝒖𝒉𝒂𝒊𝒕𝒆́𝒆, mais pas encore accordée.
Souvenons-nous de la Gauche Française déchirée, et de son congrès salvateur d’unification à Epinay en 1971, qui lui a permis de donner la victoire à François Mitterrand et à la gauche, le 10 mai 1981, imposant l’alternance politique. Une première sous la Ve République Française.
De notre chambre d’étudiant, nous avions alors entendu Georges Marchais étaler son bonheur par “il est battu, Giscard d’Estaing est bel et bien battu”.
Ensemble, sonnons la trompette de l’hommage à un homme qui a donné à son pays, à sa génération et aux générations suivantes et futures, sans compter !
Nous le lui devons !

Au Gaullisme, peut répondre le Gbagboisme. Sonnons les retrouvailles de tous, anciens et nouveaux compagnons du président Laurent Gbagbo, autour de lui, sans forcément parler d’une seule voix mais 𝒂𝒖 𝒎𝒐𝒊𝒏𝒔 𝒎𝒂𝒓𝒄𝒉𝒆𝒓 𝒅’𝒖𝒏 𝒎𝒆̂𝒎𝒆 𝒑𝒂𝒔 !
Merci de votre écoute et de votre indulgente attention!

ERIC KAHÉ

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