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Une équipe gouvernementale conduite par la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, chargée de la Coopération régionale, Stella Eldine Kabré, a eu un dialogue direct avec les Afrodescendants et la Diaspora africaine en séjour au Burkina Faso, mardi 4 octobre 2025, à Ouagadougou.
Le Burkina Faso est plus qu’engagé à accompagner les Afrodescendants et la Diaspora africaine désirant retourner au pays des Hommes intègres et y investir. Dans la dynamique de cet engagement, une équipe gouvernementale conduite par la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, chargée de la Coopération régionale, Stella Eldine Kabré, s’est entretenue avec les Afrodescendants et la Diaspora africaine, mardi 4 octobre 2025, à Ouagadougou.
D’entrée de jeux, la ministre Kabré a indiqué que la vision politique du Burkina Faso, portée par le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, est celle du développement endogène, de la liberté, de la souveraineté réelle du Burkina. Elle a salué la démarche des frères Afrodescendants et de la Diaspora africaine qui, du reste, est en phase avec la volonté clairement affichée du président de Faso d’impliquer la Diaspora burkinabè et africaine et les Afrodescendants dans le processus de transformation structurelle et endogène de son pays.
Le ministre de la Sécurité, Mahamoudou Sana, a également traduit la gratitude du gouvernement aux Afrodescendants et à la Diaspora africaine qui ont fait le choix délibéré de venir au Burkina Faso malgré le fait que certaines chancelleries ou officines extérieures peignent le pays en rouge, le présentant comme infréquentable du fait du contexte sécuritaire. « Etre Volontaire pour la défense de la patrie (VDP) est un état d’esprit. Et le fait de venir au Burkina Faso, fait de vous des VDP », a-t-il lancé.
Et pour lui, il y a plusieurs manières d’être VDP. Outre la prise d’armes pour défendre la Nation, il y a la possibilité de défendre les intérêts du pays dans divers domaines comme la recherche, l’agriculture, la santé, des affaires, etc. « Continuez à porter ce message que notre pays est fréquentable », a-t-il lancé.
Il a par la suite décliné les quatre priorités de développement du gouvernement burkinabè qui sont inscrites dans le Plan d’actions pour la stabilisation et le développement (PA/SD) du Burkina Faso. Il s’agit de la lutte contre le terrorisme et la reconquête de l’intégrité du territoire national, la gestion de la crise humanitaire, la bonne gouvernance et la refondation de l’Etat, et la cohésion sociale. Et le gouvernement reste ouvert et disposé pour accueillir toute contribution, expertise ou initiative allant dans le sens de la matérialisation de ces priorités, a fait savoir le ministre Sana.
« Nous sommes satisfaits … »
Tout en insistant sur l’engagement de l’exécutif à tout mettre en œuvre pour que les Afrodescendants et la Diaspora africaine, désirant s’installer au pays des Hommes intègres, aient les documents de résident permanent, qui est une étape préalable au processus de naturalisation. La vision du capitaine Traoré est panafricaniste, il n’y a pas de nationalité burkinabè mais africaine, a-t-il insisté.
Pour sa part, le ministre de la Santé, Robert Lucien Jean Claude Kargougou, a fait savoir aux Afrodescendants et à la Diaspora africaine qu’il y a des opportunités d’investissements dans son département, notamment dans le domaine pharmaceutique, avec les facilités qui vont avec. Il a également décliné les besoins de son ministère en matière d’expertises, de compétences dans des corps de spécialisation comme la chirurgie cardiaque et
bien d’autres. « Nous avons besoin de collaboration afin que nous puissions avoir des médicaments venant de la diaspora », a-t-il confié.
La ministre déléguée Kabré a rassuré que son département va assurer la coordination nécessaire pour la réalisation des projets de retour et d’investissements au Burkina Faso. « Nous devons maintenant dépasser le cadre des échanges pour aller vers les actions concrètes sur le terrain », a-t-elle souligné.
Par la voix de leur représentant, les Afrodescendants et la Diaspora africaine ont exprimé leur satisfaction à l’issue de ce dialogue direct et au regard des réponses apportées par l’exécutif burkinabè. « Nous avons eu une belle rencontre avec les ministres de différents départements. Nous sommes satisfaits des questions qui ont été posées et les éléments de réponses du gouvernement montrent que nos doléances ont été comprises et acceptées », a-t-elle confié. Ces échanges, a-t-elle conclu, ont donc permis d’avoir des clarifications pour les prochaines étapes.
Mahamadi SEBOGO
Windmad76@gmail.com













