Présidentielle 2025 : Le PDCI prévient : « Pas d’élection sans Thiam, Gbagbo, Soro, Blé Goudé »

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Le samedi 3 mai, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) a tenu un meeting de mobilisation à Port-Bouët, Abidjan, en soutien à son président, Tidjane Thiam, candidat désigné pour la présidentielle d’octobre. Lors de cet événement, Noël Akossi Bendjo, vice-président du parti, et Emou Sylvestre, maire de Port-Bouét et secrétaire général du PDCI ont à tour de rôle martelé un message très clair. L’élection présidentielle ne pourra se tenir sans la présence de Thiam, présenté comme le symbole d’un « avenir meilleur » pour le pays.

Thiam, bien plus qu’un candidat
Dans un discours vibrant, Bendjo a salué la mobilisation massive des militants et sympathisants, insistant sur le rôle central de Tidjane Thiam. « Il incarne l’espoir d’une Côte d’Ivoire réconciliée et prospère », a-t-il déclaré, soulignant son expertise, sa capacité à rassembler et son projet de société axé sur l’éducation, la santé et la gouvernance. « Son accession à la présidence garantira des dividendes concrets pour chaque Ivoirien », a-t-il ajouté, promettant la fin des « tracasseries judiciaires » et de la « corruption endémique ».

Un pays en crise : les maux dénoncés
Le vice-président a dressé un tableau sombre de la situation nationale, énumérant les « maladies » du pays. À savoir, une justice partiale et des institutions défaillantes, des libertés individuelles bafouées et une démocratie affaiblie, la cherté de la vie et le chômage des jeunes, des dirigeants accusés de violer la Constitution et de piétiner les droits citoyens. « L’avenir est incertain, il y a péril en la demeure », a-t-il alerté, appelant à un « sursaut national » pour éviter une crise imminente.

Les exigences du PDCI-RDA
Face à ce constat, le parti a formulé des conditions non négociables pour une élection apaisée. Le parti demande le maintien de Tidjane Thiam sur la liste électorale 2025, ainsi que la réintégration immédiate de Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, Charles Blé Goudé et Akossi Bendjo, une réforme de la CEI (Commission Électorale Indépendante) et un audit transparent de la liste électorale, un dialogue politique inclusif pour garantir une présidentielle crédible et pacifique.

« Les Ivoiriens n’accepteront pas une nouvelle forfaiture visant à exclure des candidats. Sans Thiti sur la liste électorale, sans Laurent Gbagbo, Soro Guillaume, Blé Goudé, il n’y aura pas d’élection » », a prévenu Emou Sylvestre, soutenu en chœur par la foule. Dans cette dynamique, l’orateur a réaffirmé t la légitimité de Thiam, dont la nationalité ivoirienne est « incontestable ».

Un appel à l’unité
Le discours s’est conclu par un appel à la mobilisation générale : « Portez ce message dans chaque ville, chaque village. Parlez-en à vos proches. Notre succès dépend de notre unité. » Bendjo a exhorté les citoyens à « faire reculer l’injustice et la peur », invoquant l’héritage des « devanciers » pour construire une Côte d’Ivoire « réconciliée et rassemblée ».

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