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Lors de la présentation de l’Initiative pour la Libération des Prisonniers d’Opinion et Politiques (ILOP), le Président Laurent Gbagbo a présenté les avocats chargés d’accompagner les personnes arrêtées. Pendant cette cérémonie, le groupe d’avocats, composé de 10 membres, a expliqué le travail déjà réalisé.
Il a été rappelé que plusieurs personnes sont encore en prison, comme Agnimel Memel, condamné à 20 ans de prison, Tokpa Arnaud, un militaire, et le ministre Dosso Charles. On compte aussi 39 femmes détenues à la Maca, aujourd’hui Pôle pénitentiaire d’Abidjan, sur un total d’environ 900 détenus. Dans d’autres régions, il y a 27 personnes à la prison civile de Bouaké et 70 prisonniers dans le Gôh. Le souvenir douloureux de Monsieur Dakoury, décédé dans le village de Gagbore à Zikisso, a également été évoqué.
Les avocats ont ensuite présenté leur bilan. À Abidjan (527 prévenus – 376 condamnés à 36 mois, 146 libérés, 5 condamnés avec sursis), 9 audiences ont été tenues. À Gagnoa (53 prévenus – 39 libérés et 14 condamnés à 36 mois), 3 audiences ont eu lieu. À Oumé (10 prévenus – 9 libérés et 1 condamné à 36 mois), 1 audience a été organisée. À Dabou (1 prévenu – 1 condamné à 36 mois), 1 audience s’est tenue. À Daloa (21 prévenus – 19 libérés et 2 condamnés à 36 mois), 1 audience a permis de juger les personnes concernées. Au total, parmi les personnes défendues par le pool d’avocats, 213 ont été déclarées non coupables et 359 ont été condamnées.
Les avocats présentés sont: Me Katy Bamba Micheline, Me Zahui Toussaint Dako, Me Lath Wesley, Me Bledé Dohora, Me Likane Armel Thierry, Me Edi Seka Aristide, Me Koffi Yeboua, Me Toually Sylvain, Me Roseline Aka-Serikpa, Me Jonas Zadi et Tapi Dakoury Sylvain.
Contrairement aux idées reçues, Laurent Gbagbo et le PPA-CI n’ont jamais oublié les prisonniers. L’ILOP se tient aux côtés des détenus et de leurs familles. Cette organisation agit pour apporter une aide concrète aux prisonniers et donner aux avocats les moyens d’obtenir leur libération. L’objectif est clair : personne ne doit rester oublié derrière les barreaux, et chaque voix compte dans la lutte pour la justice.
GILLES CHRIST DJÉDJÉ
