Primaires démocrates: Bloomberg jette l’éponge et soutient Biden

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Après une mauvaise performance au Super Tuesday, Michael Bloomberg se range du côté de Joe Biden.

ÉTATS-UNIS – Sa stratégie à un demi-milliard de dollars n’aura pas fonctionné: après une piteuse performance lors du Super Tuesday pour la course à l’investiture démocrate, le milliardaire Michael Bloomberg a annoncé dans un communiqué qu’il suspend sa campagne. Dans la foulée, il a donné son soutien à Joe Biden, qui représente comme lui l’aile modérée du parti démocrate.

“J’ai toujours cru que vaincre Donald Trump commençait par le fait de s’unir derrière le candidat avec les meilleures chances pour le faire. Après le vote d’hier, il est clair que ce candidat est mon ami et un grand Américain, Joe Biden”, annonce-t-il sur Twitter.

“Il y a trois mois, je suis entré dans la course pour vaincre Donald Trump. Aujourd’hui, je pars pour la même raison. Vaincre Trump commence par s’unir derrière le candidat avec les meilleures chances. Il est clair que c’est mon ami et un grand américain Joe Biden”

Il faut dire qu’en à peine 72h, le candidat Joe Biden, 77 ans, a rebondi de façon impressionnante et est passé du statut de plus grande déception des primaires démocrates à leader de la course aux côtés de Bernie Sanders.

L’ancien vice-président a créé la surprise en faisant de l’ombre à Bernie Sanders dans plusieurs États sur lesquels le sénateur de 78 ans comptait particulièrement, à l’instar du Maine ou du Texas. Biden l’a aussi emporté dans le Massachusetts, État de sa rivale progressiste Elizabeth Warren… et frontalier avec le Vermont de Sanders. Et cela, sans que Joe Biden n’ait dépensé d’argent dans la région pour vanter sa candidature.

En plus de ce nouveau soutien, Joe Biden peut aussi compter sur Pete Buttigieg, Beto O’Rourke et Amy Klobuchar qui ont, eux aussi, abandonné la course à l’investiture pour se ranger derrière l’ex-vice président.

550 millions de dollars et une maigre consolation
De son côté, Bloomberg, qui avait attendu ce mardi pour participer aux élections, voit ses résultats en Virginie, État emblématique dans lequel il avait lourdement investi, très faibles. Il n’y atteint même pas les 10%. Maigre consolation, il a emporté la primaire des Samoa, territoire océanien associé aux États-Unis.

L’aventure lui a déjà coûté plus de 550 millions de dollars pour un bilan pour l’heure peu convaincant. Selon les premiers résultats, l’ancien maire de New York n’a dépassé (et de peu) la barre des 15% que dans six des quatorze États qui votaient ce mardi. En dessous de ce seuil, Michael Bloomberg ne peut prétendre à aucun des délégués qui désigneront le candidat du parti cet été.

Claire Tervé
huffingtonpost.fr

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