L’ambassadrice de la Suisse à propos du processus électoral : « J’ai confiance en l’expertise de la CEI »

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« La Cei a une expertise, j’ai confiance », a indiqué SEM Anne Lugnon-Moulin, Ambassadrice de Suisse, le 28 novembre 2019, à la suite d’une audience avec le Président de la Commission Electorale Indépendante (Cei), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert.

Pour elle, il faut accorder crédit à la Commission électorale indépendante (Cei) pour les élections à venir. « Il y a eu d’autres élections organisées par la Commission par le passé qui se sont pour certaines bien déroulées, a-t-elle fait remarquer. Avant d’ajouter : « La Commission a donc une expertise. On ne part pas de zéro. Et je suis confiante que ça aille bien et les choses se préparent sérieusement ».

Poursuivant, SEM Anne Lugnon-Moulin a indiqué que dans ce genre de processus il est important de respecter les Institutions en place. « Nous avons échangé sur l’importance du respect des institutions, a-t-elle déclaré. La Cei est une Institution et il faut respecter ce mandat », dira-t-elle. Un mandat qui comprend notamment la révision de la liste électorale qui a toute l’attention de la diplomate Suisse. « Nous avons aussi échangé sur la question de l’enrôlement, de l’importance que chaque électeur puisse s’enrôler pour pouvoir voter, a-t-elle conclu. Nous en Suisse, nous votons à peu près sur douze objets par année. Nous avons cette expérience et nous savons à quel point c’est important que chacun et chacune puisse voter ».

M. Coulibaly-Kuibiert a eu des séances de travail, le même jour avec les ambassadeurs d’Espagne et de la Belgique. A sa sortie d’audience, le diplomate Belge, SEM Michael Wimmer, a insisté auprès des médias que le succès de tout processus électoral est basé sur « la confiance ». « Nous avons échangé, a-t-il déclaré, sur le fait que le processus doit inspirer confiance, doit être le plus inclusif possible et mener à la participation du plus grand nombre possible pour avoir un résultat qui soit reconnu par tous ».

Il a ajouté que le Royaume de Belgique est donc « disponible pour l’observation électorale (puisque) la Côte d’Ivoire est désireuse d’avoir ce type d’échange ». Le faisant, a-t-il terminé, la Belgique ne « souhaite que le processus se passe bien, de la manière la plus libre possible, transparente possible, la plus ouverte possible ».

Pour sa part, l’ambassadeur d’Espagne en Côte d’Ivoire a déclaré qu’il s’agissait pour lui de « comprendre le processus » au moment où « la Côte d’Ivoire se reproche d’un moment important qui est la fête de la démocratie, c’est-à-dire les élections ».

Pour lui, le rôle de la Commission Electorale Indépendante étant « essentielle » dans ce processus, cette séance de travail était indispensable. « Je suis venu donc m’imprégner des mesures, a dit le diplomate espagnol, des démarches que compte prendre la Cei d’ici le mois d’octobre 2020 pour bien préparer ces élections. Nous avons donc passé en revue le calendrier, les démarches qui sont prévues. Je voulais vraiment comprendre le programme de travail de la Cei ». Il a enfin annoncé un soutien de son pays au processus électoral.

« La Côte d’Ivoire, en général, a un appui de l’Espagne pour la consolidation de son processus démocratique, a-t-il souligné. Et, la Cei joue un rôle majeur dans ce processus de consolidation. Et, nous la voulons efficace inclusive et en ce sens elle aura tout notre appui ».

Salif D. CHEICKNA
Source: DIRCOM CEI
fratmat.info

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