Les Etats-Unis félicitent la Côte d’Ivoire pour ses efforts dans la lutte contre le travail des enfants

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Selon le dernier rapport du département d’État américain du travail, la Côte d’Ivoire progresse dans la lutte contre le travail des enfants. Le document intitulé « Sweat and Toil » (sueur et labeur) classe la Côte d’Ivoire parmi les 12 pays sur 134 ayant reçu le satisfecit du gouvernement américain sur cette question, pour le compte de l’année 2018. Selon ce document, c’est la sixième fois consécutive que le pays obtient cette distinction.
Ce classement est motivé par un ensemble d’actions et de mesures entreprises par l’État ivoirien à travers le Comité national de Surveillance des actions de lutte contre les pires formes de travail des enfants (CNS), dirigé par la première dame Dominique Ouattara. Le rapport relève, entre autres, la ratification de conventions telles que la convention n° 138 de l’OIT sur l’âge minimum d’admission à l’emploi ou encore celle des Nations Unies relative aux droits de l’enfant. Le document se base également par les actions menées au plan national avec l’instauration de l’école obligatoire pour tous les enfants de 6 à 16 ans, la gratuité à l’école publique ainsi que les interdictions du travail et de l’exploitation sexuelle des enfants. Des décisions qui ont permis en Côte d’Ivoire, de condamner 79 trafiquants à des peines d’emprisonnement.
Cela dit, le département d’État américain du travail invite la Côte d’Ivoire à « renforcer l’inspection du travail en autorisant les inspecteurs à imposer des sanctions » et à « veiller à ce que les services chargés de l’application de la loi pénale disposent de ressources, de personnels et de la formation nécessaires pour bien faire respecter la législation sur le travail des enfants ». Le rapport « Sueur et labeur » exhorte également l’État ivoirien à « améliorer l’accès à l’éducation en éliminant tous les frais liés à la scolarité, en améliorant l’accessibilité des écoles, en veillant à ce qu’il n’y ait pas de violence physiques et sexuelles dans les écoles et en augmentant le nombre d’enseignants, d’installations sanitaires et d’écoles, en particulier dans les zones rurales ».
Il faut rappeler que la loi américaine sur le commerce et le développement de 2000, demande que tous les pays s’engagent à éliminer les pires formes de travail des enfants. Cette donne est une condition pour que les Etats-Unis accompagnent les pays africains, notamment dans leurs programmes de développement, à travers des mécanismes tels que la loi sur la croissance et les opportunités d’affaires en Afrique.
En septembre 2019, Dominique Ouattara a mené, avec les membres du Comité national de surveillance des actions de lutte contre les pires formes de travail des enfants (CNS), une mission aux Etats-Unis dans le cadre de sa politique de lutte contre le travail des enfants. La délégation ivoirienne avait présenté, à plusieurs organismes Américains, l’ensemble des efforts réalisés par le gouvernement face à cette problématique.
JSDagou
lebanco.net

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