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A l’occasion de sa visite officielle en France, Nicole Zézé, maire de Guibéroua rencontre la diaspora le 26 Octobre à Paris.
Briser les tabous et favoriser l’esprit de solidarité entre les membres et sympathisants de la diaspora, Nicole zézé réussi le pari. Pour y parvenir, la première femme maire élue de Guibéroua, fruit de la diaspora a choisi de jouer la carte de la transparence et de la proximité dans le but de garantir l’avenir de Guibéroua.
La diaspora a répondu massivement à l’appel. Une manière pour eux de louer les efforts du maire et sa détermination à développer leur localité car Nicole Zézé a bâti sa réputation dans le social. Présidente de l’ONG ANEDOUO internationale basée en France, elle s’est lancée depuis plusieurs années dans une vision de développement.
Cette rencontre visait à parler des enjeux et perspectives de Guibéroua. D’entrée de jeu, elle fait un zoom sur les actions menées avant d’étaler les besoins. Elle se livre par la suite à un exercice de questions réponses face à son public. Une séquence très réussie qui lui a permis d’insister sur sa vision entre la diaspora et la localité guidée par l’idée de construire un avenir commun.
« Nous avons un budget de 149 millions, mais les besoins sont énormes dans notre localité » souligne le maire avant de poursuivre : « Nous avons identifié des besoins, nous avons essayé de négocier pour que l’Etat donne un budget consistant car le budget actuel ne permet pas de répondre à toutes les attentes » .
A titre d’exemple, elle aborde un besoin primordiale pour les habitants de guibéroua , il s’agit de l’eau . Le constat est clair , avoir de l’eau dans la localité est un luxe . Dès lors il devient impérieux de construire un château en vue de leur permettre d’avoir pleinement accès à l’eau potable . Pour cela le budget est estimé à plus de 200 millions de Francs . S’en suit une liste déroulante de besoins à savoir : la mise en place d’une médiathèque ; la construction d’un hôtel de ville ; une salle de spectacle ; la construction d’écoles ainsi que le renouvellement des équipements sanitaires sans oublier le reprofilage des voies . « Que doit-on faire ? » Pose en toile de fond le maire . De son côté , elle promet de faire bouger les lignes , mais incite la diaspora a proposer des projets innovants et inclusifs capable de mobiliser les énergies et de progresser ensemble vers une vision commune à long terme .
Un échange très bien accueilli par la diaspora qui s’est montré enthousiaste.
Raffoux ZAHUI à Paris
