Journées mondiales « sans téléphone mobile » : Comment cela se passe-t-il ?

2008

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Journées mondiales « sans téléphone mobile » : Les applications déprogrammeraient-elles notre autonomie humaine ?

Le 06 février 2021 a débuté la journée mondiale sans téléphone mobile. Elle se poursuivra, les 7 et 8 février. Instituée depuis 2001, cette journée est un ensemble de trois jours, les 6, 7 et 8 février. Pendant ces jours, le public est invité à réfléchir sur l’usage qu’il fait du téléphone, explique le promoteur de ces journées, l’écrivain français Phil Marso.

Le thème de cette 21e édition s’articule autour de « la surconsommation des applications ». Dans un communiqué de presse intitulé, « LES APPLIS : AUTONOMIE HUMAINE DÉPROGRAMMÉE ? », l’instigateur de ces journées, Phil Marso qui se défend de dénigrer des applications, soutient que malgré leurs utilités elles peuvent être chronophage. « Dès que vous découvrez sur internet un prestataire de service, il vous propose de télécharger son application. Au siècle dernier, pour écouter la bande FM, il suffisait juste de posséder un poste de radio. En 2021, chaque radio a son appli. À trop miser sur les applications, ne consommons-nous pas plutôt une perte de temps ? Les applis nous empêchent-elles de penser par nous-mêmes ? En moyenne, un smartphone contient une centaine d’applications alors que l’usager n’en utilise qu’une trentaine », fait remarquer Phil Marso.

Le fait que les applications soient énergivores, il se demande si elles ne sont pas incompatibles avec la transition écologique. S’appuyant sur des études de « Greenspector, mai 2019 », il note dans son communiqué que les applications utilisent 77 % de la batterie au quotidien. Et de citer pêle-mêle les plus populaires dont TikTok qui épuise une batterie deux fois plus vite. Selon cette même étude, les réseaux sociaux Twitter & Facebook et les navigateurs Opera, Google, Samsung Browser ne sont pas en reste.

Poursuivant, l’instigateur des journées mondiales « sans téléphone mobile » affirme que les usagers au nom de gratuité des applications courent le risque de voir leurs données exploitées. « Limiter les applis sur un smartphone, c’est rompre quelques ficelles en tant que marionnette de Big Brother », préconise Phil Marso.

En réalité les applications sensées nous rendre la vie plus facile au quotidien s’interroge Phil Marso ne nous fait-il pas perdre en autonomie finalement ?

Salif D. Cheickna

Source : www.mobilou.net/communiqué-de-presse

fratmat.info

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