Déclaration du Cri-panafricain suite à la condamnation de Soro

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DÉCLARATION DU CRI-PANAFRICAIN SUITE À LA CONDAMNATION DU PRÉSIDENT DE GPS ET CANDIDAT DÉCLARÉ GUILLAUME SORO.

Le mardi 28 Avril 2020, la communauté nationale et internationale ont constatés avec étonnement la condamnation par la justice ivoirienne, à 20 ans de prison ferme, 4.5 milliards FCFA d’amende et cinq ans de privation des droits de Monsieur Guillaume Kigbafori Soro, ex Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire et candidat déclaré à l’élection présidentielle de l’année en cours.

Faut-il le rappeler, cette décision de la justice ivoirienne intervient brusquement 6 jours après la décision de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, stipulant la suspension du mandat d’arrêt émis par la justice ivoirienne contre l’ancien président de l’Assemblée nationale, ainsi que la libération de ses proches détenus arbitrairement dans la même affaire.

Devant cette situation mélodramatique digne d’un certain âge révolu, le CRI Panafricain voudrait d’abord rappeler l’image de prestige qu’à la Côte d’Ivoire au plan sous régionale et international aux gouvernants en place. Et les appeler à bien vouloir préserver cette image de pays non-voyou en honorant ses engagements ratifiés au plan international en matière de justice et de démocratie.

Le CRI Panafricain considère illégal, expéditif et scandaleux ce procès orchestré à la hâte. Il n’a d’autre objectif que d’assouvir ses desseins politiques de mise à l’écart du candidat déclaré qu’est Guillaume Soro et comme cela l’a aussi été pour bien d’autres condamnés dans les mêmes circonstances et le même dénouement à l’image de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, Akossi Bendjo, Simone Gbagbo etc.

Par conséquent, le CRI Panafricain condamne et apporte son soutien au groupement politique GPS, à ses militants, à son Président Guillaume Kigbafori Soro, ainsi qu’à tous ses responsables encore détenus, dans la déception et la douleur.

Le CRI Panafricain, appelle tous les Ivoiriens, les démocrates, les partis politiques de l’opposition et les organisations de la société civile à maintenir la solidarité, à faire bloc et à refuser avec la dernière énergie l’instrumentalisation grave de la justice ivoirienne. Et demande de ne pas reconnaître et à rejeter les conséquences de ce jugement prononcé.

Le CRI Panafricain, prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur tous ces agissements antidémocratiques actionnés par le Président Ouattara en vue de maintenir le RHDP et sa lignée au pouvoir par tous moyens.

Fait à Abidjan le 29 Avril 2020.

Abel Naki, Président Fondateur du CRI-Panafricain et membre de la conférence des Présidents de la CDRP.

Ahouman Gaël Lakpa, Directeur de Cabinet et Porte-parole du Président Abel Naki.

Tel : +225 07995555 / +225 45206686

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