[ Publié / Modifié il y a
CONTRE UN 3ÈME MANDAT DE M. OUATTARA : LA CÔTE D’IVOIRE S’ENFLAMME !
LA FIDHOP S’ENGAGE A POURSUIVRE M. OUATTARA ET LES SIENS !
COMMUNIQUE DE LA FIDHOP :
Non satisfait de la décennie passée à la tête de la République de Côte d’Ivoire, de 2010 à 2020, qui reste marquée par :
– des crimes contre l’humanité perpétrés, fin 2010 et début 2011, couronnés par les bombes françaises, pour lui permettre d’accéder au pouvoir ;
– de pires violations des Droits de l’Homme, tout le long de ses deux mandats présidentiels : arrestations arbitraires, tortures, corruptions… ;
– la confiscation des libertés publiques garanties par la Constitution et l’instrumentalisation de la justice ;
– les crimes et violences commis par des jeunes « Microbes » à la solde du régime au pouvoir, contre les pauvres populations ;
– l’insécurité sur toute l’étendue du territoire ivoirien, du fait des djihadistes sévissant dans le nord ;
M. Alassane Dramane OUATTARA a décidé de plonger la Côte d’Ivoire dans le chaos, avant de s’en aller.
En effet, depuis qu’il a annoncé sa décision, le 6 Août 2020, d’être candidat pour briguer un troisième mandat présidentiel, la Côte d’Ivoire tout entière s’embrase. Les populations du Nord, de l’Est, de l’Ouest, du Centre et surtout du Sud du pays manifestent contre ce troisième mandat anticonstitutionnel.
CEPENDANT, plusieurs villes ivoiriennes sont aujourd’hui au bord des conflits intercommunautaires, du fait des jeunes ressortissants du Nord, (« les jeunes Dioulas »), militants ou sympathisants du parti du Chef de l’Etat Alassane Dramane OUATTARA et défendant le troisième mandat de ce dernier, qui s’attaquent aux opposants ou aux populations autochtones. Ce fut le cas à DAOUKRO ; à BONOUA ; à GAGNOA ; à GUIBEROUA ; à SOUBRE ; à LAKOTA…, et maintenant à DIVO.
A DIVO, comme à chaque fois que le parti de M. Alassane Dramane OUATTARA est en difficulté avec le reste des Ivoiriens, dans la journée et la nuit du vendredi 21 Août, « les jeunes Dioulas » sont descendus de leur « Dioulabougou » pour aller s’attaquer aux populations Dida, dans les quartiers de Bada, Boudoukou et Konankro. Ils y ont gravement blessé (découpé) des dizaines de personnes à la machette, avant de piller plusieurs domiciles et de mettre le feu dans d’autres…
Les images et documents relatifs à tous ces crimes et dégâts commis sont bien archivés par la FIDHOP : les autorités et élus RHDP de la ville en répondront !
AU REGARD DE CE QUI PRÉCÈDE, LA FIDHOP ADOPTE :
1/ La FIDHOP (Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie politique) condamne avec la dernière énergie toutes les violences perpétrées sur toute l’étendue du territoire ivoirien.
2/ La FIDHOP, en considérant que tous les crimes et destructions de biens sont consécutifs à la déclaration de candidature pour son troisième mandat, en violation de la Constitution ivoirienne, elle tient M. Alassane Dramane OUATTARA pour principal responsable.
3/ La FIDHOP et son Président, Dr BOGA Sako Gervais, s’engagent sur l’honneur à reverser tous ces éléments de preuves accablant M. OUATTARA et son régime aux dossiers déjà ouverts à la CPI et à Genève relativement à la crise postélectorale de 2010-2011, notamment le « Génocide Wê ».
Fait à Florence, le 22 Août 2020
Dr BOGA SAKO GERVAIS
Président-Fondateur de la FIDHOP et de GRADDH-AFRIQUE
•Enseignant-Chercheur à l’Université de Côte d’Ivoire ;
•Ex-Secrétaire Exécutif de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) ;
•Ecrivain-Politique.
