Côte d’Ivoire : La liberté d’expression oui, mais dans le respect de nos autorités

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Le cas de l’installation de l’honorable Jacques Gabriel Ehouo, vainqueur de l’élection municipale du 13 octobre 2018, fait de nouveau l’actualité au moment où se profile à l’horizon son installation.
Il ne se passe pas une heure vacante sur les réseaux sociaux sans qu’il n’y ait une information relative à l’événement le plus attendu par les populations du Plateau. Nous disons par toute la Côte-d’Ivoire.
La recrudescence des actions de personnes opposées à la mise en place des organes exécutifs de la commune du Plateau se laisse voir. Des conférences de presse se succèdent. À chaque fois il s’agit d’exhiber des textes de loi pour justifier l’injustifiable.
Nos amis du site d’information koaci.com ont dans une parution datée du 14 mars 2019, tenté d’insinuer que si le conseil municipal du Plateau venait à porter à sa tête l’honorable Ehouo, celui-ci serait par la suite révoqué et un maire intérimaire serait nommé à sa place. Et qu’ainsi le PDCI perdrait cette mairie importante.
Sans entrer dans les buts visés par un tel article, nous pensons que ce média en ligne doit faire preuve d’une maturité professionnelle et d’un minimum de respect pour les autorités de notre pays. Comment ce média peut-il jeter le discrédit sur nos autorités par une campagne de désinformation. Comment peut-on dire que les autorités ivoiriennes installeraient un maire élu pour ensuite le révoquer et que cela ferait partie d’une stratégie du pouvoir ? Ce sont des à priori graves qui véhiculent l’idée qu’en Côte d’Ivoire l’on ne respecterait pas les lois.

Comment pourrait-on programmer de révoquer un maire alors même qu’il n’a pas encore géré des deniers de la commune ? La révocation d’un maire ne devrait-elle pas être la sanction administrative d’une faute de gestion grave ? Pourquoi Koaci met aux comptes des stratégies de nos autorités de telles prévisions sans même une installation et encore moins une faute de gestion avérée ?
Nous disons que la liberté d’expression est une chose. Mais jeter le discrédit de cette façon sur les autorités ivoiriennes est intolérable. Le site Koaci doit faire preuve de responsabilité.
Les Ivoiriens ne comprennent plus rien dans cette affaire du Plateau à cause de cette presse qui, au lieu d’informer a décidé de servir des intérêts personnels au détriment de la vie de la nation. Sinon comment comprendre encore ce montant de 10 milliards qu’aurait détourné monsieur Ehouo Jacques Gabriel et mentionné par le site Koaci ? Les Ivoiriens sont perdus dans les chiffres de détournement allégué. 9 milliards pour monsieur Sea Honoré. 5 milliards pour monsieur Yapi Jacques, l’intérimaire. 3 milliards lors d’une autre conférence de presse. Et comme on l’a dit plus haut 10 milliards pour Koaci.
Cette variation dans les chiffres révèle une chose. Nous sommes dans un jeu d’enfant, dans un poker-menteur. Malheureusement les joueurs engagent la vie de la commune la plus importante de la Côte d’Ivoire. Il faut à un moment donné siffler la fin de ce match de la plaisanterie et passer aux choses sérieuses qui passent par l’installation du conseil municipal de la commune du Plateau, élu par les populations le 13 octobre dernier.

connectionivoirienne.net

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