Le cas Gbagbo: Tremplin du reveil africain N°1: Le Président Gbagbo pourrait-il enfin être condamné?

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LE CAS GBAGBO: TREMPLIN DU REVEIL AFRICAIN N°1
ENFIN UN VRAI TÉMOIN POUR NYANG BENSOUDA?

Le Président Gbagbo pourrait-il enfin être condamné?

Comme vous le savez déjà, la célèbre perfide Nyang Bensouda, piètre et hautement corrompue procureure de la Cour Punitive pour Indigènes (CPI), a passé 7 années à fabriquer des témoins à charge contre le Président élu de la Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo. De son usine, elle a pu produire plusieurs dizaines de ces menteurs et autres délateurs. En fait, elle en a produit près de 300, certains ont changé d’avis juste quelques temps après avoir été contactés, d’autres se sont désistés avant d’être appelés à témoigner. Et ceux qui ont accepté de témoigner se sont retrouvés presque tous, même contre leur gré, en train de témoigner plutôt à décharge et non à charge.

Mais alors que la félonne en chef sombrait dans le désespoir, elle eut une idée originale. Dans son imagination fertile, elle pensa à un témoin atypique, un témoin qui selon ses plans devrait réussir là où tous les autres témoins ont échoué. C’est ce témoin hors du commun qui pourra contre toute attente aider Nyang Bensouda à faire condamner le Président Gbagbo que le voyou sarkozy et sa bande de crapules internationales n’ont pas pu assassiner. Ce témoin miracle s’appelle Youssouf, ce taureau que vous voyez sur l’image ci-dessus.

Enfin la soif de Nyang Bensouda de voir l’Élu du peuple ivoirien et digne fils d’Afrique Laurent Gbagbo être condamné, pourra être assouvie. Avec l’aide de ce témoin de génie, qui à lui seul devrait détenir, selon Nyang Bensouda, toutes les preuves accablantes que l’ONU (cette organisation criminelle et raciste), les ONG de malheurs qui vivent du sang qui coule à flot en Afrique, et les autres vampires de toutes espèces, ont déclaré avoir stockées lors du coup d’état français en Côte d’Ivoire. Les multiples preuves concernant les présumés crimes de guerre et crimes contre l’humanité du Président Laurent Gbagbo, de son épouse Simone Gbagbo, et de son ministre Blé Goudé que ces organisations criminelles ont annoncé détenir, et que Nyang Bensouda n’a toujours pas encore pu produire à la cour, c’est peut-être ce taureau Youssouf, qui les détiendrait. Et si c’est le cas, Nyang Bensouda va enfin savourer son champagne, et prouver à ses maitres qu’elle n’avait pas reçu les deux millions de dollars pour rien.

Nous ne pouvons que lui souhaiter bonne chance avec ce nouveau témoin à charge contre l’Afrique digne. Trouvez ci-dessous l’entretien entre Nyang Bensouda, piètre et hautement corrompue procureure de la Cour Punitive pour Indigènes (CPI) et Youssouf le taureau. Cet entretien est en sept parties. Nous vous conseillons de le lire dans l’ordre des numéros. Bonne lecture!

Entretien entre Nyang Bensouda et Youssouf

Nyang Bensouda: Youssouf, l’heure est grave, j’ai terriblement besoin de toi.

Youssouf: Qu’est-ce qui ne va pas, madame?

Nyang Bensouda: Le cas Gbagbo est bien plus compliqué que je ne le croyais.

Youssouf: Comment ça?

Nyang Bensouda: Tu te rends compte que depuis 7 ans que je travaille avec acharnement pour trouver des preuves contre cet homme Gbagbo, rien ne marche?

Youssouf: Mais j’ai cru qu’il y avait beaucoup trop de preuves, madame. C’est en fait ce qui était annoncé avant même que le Président Gbagbo ne soit renversé.

Nyang Bensouda: Oui, mais il y a une chose que tu ignores, Youssouf. On annonçait cela parce qu’on ne s’imaginait pas que Gbagbo devait sortir vivant du bombardement de sa résidence. En réalité le projet qui était préparé pour lui et sa famille, c’était de les assassiner tous. Personne ne s’attendait à ce que quelqu’un sorte vivant de ce genre de bombardement. Nous avons donc été tous très surpris de les retrouver tous encore en vie après ce grand bombardement. Et malheureusement pour nous, certaines consignes qui avaient été données, n’ont pas été respectées.

Youssouf: Lesquelles, madame?

Nyang Bensouda: Mes maîtres étaient sûrs que Gbagbo ne pouvait pas sortir vivant de sa résidence après le bombardement. Mais ils n’étaient pas très sûrs que Gbagbo était réellement dans sa résidence. Pour cela, ils avaient clairement demandé aux rebelles d’abattre Gbagbo si par hasard il se trouvait caché ailleurs, et était retrouvé vivant. Mais les rebelles ne l’ont pas fait.

Youssouf: Ah, je vois! C’est donc ce qui justifie cette sortie médiatique de Watao. Il avait déclaré dans les medias que la raison pour laquelle le minable et tristement célèbre ambassadeur de France à Abidjan, Jean-Marc Simon s’acharnait sur lui et voulait le faire traduire à la CPI était qu’il avait refusé de tuer le Président Gbagbo. Ses déclarations étaient donc vraies alors?

Nyang Bensouda: C’est exact. Il ne peut pas se permettre de faire une telle déclaration en public concernant l’Ambassadeur de France si cela était faux. Cet idiot se vante de n’avoir pas tué Gbagbo. Il ignore qu’il nous a mis dans un vrai pétrin. Cela fait 7 ans que je suis en train de me casser la tête, sans aucun espoir de succès. S’il avait assassiné Gbagbo et sa famille comme guillaume soro avait fait assassiner le ministre Désiré Tagro, je ne serais plus actuellement en train de souffrir. Mes maitres sont autant dans l’embarras que moi. Nous sommes tous perdus, totalement perdus.

Youssouf: Qu’en est-il alors des nombreuses preuves accablantes que la France, l’ONU et les ONG occidentales disaient détenir contre le Président Gbagbo avant même son assassinat?

Nyang Bensouda: Je me rends compte que tu es lent à comprendre, Youssouf. Tu parles bien de son assassinat. Il ne s’agit pas d’un assassinat, Youssouf, mais plutôt d’un assassinat manqué. Car si le projet d’assassinat avait réussi, on n’aurait justement pas ce problème-ci. Comprends donc qu’il n’y avait aucune preuve contre Gbagbo. En réalité, il n’y a jamais eu de preuves contre Gbagbo. C’est plutôt lui, Gbagbo, qui a toutes les preuves contre nous. On annonçait détenir de nombreuses preuves accablantes contre lui parce qu’on était convaincu qu’on n’aura jamais besoin de ces preuves. Personne ne s’attendait à la situation dans laquelle nous sommes présentement, ni mes maitres, ni moi. Nous savions tous que si l’on laissait Gbagbo en vie, il aurait toutes les preuves pour nous confondre. C’est pour cela que la seule solution était de l’assassiner purement et simplement. Selon le projet de mes maitres, on devait actuellement être en train de parler de Gbagbo au passé. Gbagbo devait mourir soit avant, soit au même moment que son ministre Désiré Tagro. Tu as suivi toi-même de quelle manière sa résidence a été pilonnée par la force Licorne et l’ONU. Qui pouvait s’imaginer que quelqu’un sortirait vivant de cet enfer?

Youssouf: Personne. Moi-même, je n’arrive pas à comprendre comment il a pu sortir vivant de là.

Nyang Bensouda: En réalité, ce qui était préparé contre Gbagbo, c’est ce qu’on a appliqué avec beaucoup de succès sur Kadhafi. L’exemple de Gbagbo nous a donné une vraie leçon. C’est pour cela que pour le cas de Kadhafi mes maitres avaient donné des consignes strictes et sévères aux mercenaires, de le liquider même si on l’attrapait vivant, et c’est ce qui a été fait.

Youssouf: C’est exact. La manière dont il a été abattu alors qu’il n’était ni armé, ni en mesure de fuir, confirme ce que tu dis.

Nyang Bensouda: Heureusement pour nous que ceux qui avaient la charge de tuer Kadhafi n’étaient pas aussi lâches que ce Watao. Sinon nous serions dans un autre sérieux problème maintenant. Tu vois que pour le cas de Kadhafi, plus personne n’en parle. Mes maitres ont volé tous les biens de la Libye et se les sont partagés, et il n’y a personne pour broncher, et il n’y aura personne pour poursuivre mes maitres en justice pour vol ou pour quelque autre crime. Kadhafi n’est plus là pour apporter la moindre preuve de quoi que ce soit contre nous.

Youssouf: Madame, pour ce cas du Président Gbagbo, avant d’accuser Watao et les rebelles de ne l’avoir pas tué, il faut prendre en compte le rôle que son Dieu a joué dans tout cela. Il est établi que le Président Gbagbo pendant tout ce temps priait beaucoup et ne comptait que sur la protection de son Dieu Jésus-Christ.

Nyang Bensouda: Tout à fait. Tu as raison. Mes maitres ont également reconnu que Gbagbo doit sa survie à la protection de son Dieu Jésus-Christ et aux nombreuses prières des Chrétiens pour lui. Il y a même l’un de nous, un membre des illuminati, qui pour des raisons que j’ignore encore, a choisi de dénoncer tous nos plans contre Gbagbo. Il a également reconnu que les prières des Chrétiens ont sérieusement contrecarré nos actions. D’ailleurs les bombes de l’ONU et de la Licorne ont détruit la résidence et toute la grande bibliothèque de Gbagbo, mais n’ont rien fait ni à Gbagbo, ni à sa famille, ni à sa Bible qu’on a retrouvée sur sa table.

Youssouf: Madame, ne laissez donc pas le pauvre Watao porter sur lui tout le poids de votre échec, quand on sait que votre plan d’assassinat contre le Président Gbagbo et sa famille a échoué à cause de la protection de Dieu sur leurs vies.

Nyang Bensouda: Je suis d’accord avec toi. Personne ne peut nier le fait que c’est Dieu qui a protégé Gbagbo et sa famille. Surtout que ce projet d’assassinat de Gbagbo ne date pas seulement de 2010 ou 2011. C’est en fait depuis 2000 que mes maitres ont commencé à planifier l’assassinat de Gbagbo. Tu n’as pas oublié l’encerclement de sa résidence par les chars français en 2004.

Youssouf: Ah ouiii. Tu parles de ces chars français qui, équipés des GPS ultramodernes, s’étaient égarés à Abidjan au point de se retrouver devant la résidence du Président par hasard, n’est-ce pas?

Nyang Bensouda: Ne te moque pas de mes maitres de cette manière, Youssouf.

Youssouf: Non madame, je ne me moque pas d’eux. J’étais convaincu que les hommes étaient plus intelligents que les animaux, jusqu’à cette scène de Novembre 2004. Quand j’avais appris que les soldats français, pourtant classés parmi les plus puissants au monde, pouvaient s’égarer dans la ville d’Abidjan avec leurs chars, au point de se retrouver devant la résidence du Président Gbagbo sans plus savoir quelle route prendre pendant des heures, je m’en étais consolé. J’avais compris que c’était à tort que je me sous-estimais devant les hommes. C’est ce jour-là que j’avais compris que nous les animaux étions plus intelligents que les hommes.

Nyang Bensouda: Vous ne pouvez quand même pas être plus intelligents que tous les hommes, Youssouf.

Youssouf: Pardonne-moi madame. C’est vrai que je n’aurai pas dû généraliser. Cette extrapolation est erronée. Je dirai plutôt que j’avais compris après cet événement, que nous les animaux étions plus intelligents que les soldats français qui, bien qu’étant basés à Abidjan depuis des années, pouvaient encore s’égarer de cette manière-là, en plus avec des chars de la 5ème armée la plus puissante au monde. Tu ne me feras pas grief madame, de déclarer sans ambages que notre intelligence ne dépasse pas seulement celle des soldats français. Elle dépasse aussi celle des autorités françaises qui soutenaient de telles âneries, et même celle de tous les hommes qui ont cru à ce genre d’inepties.

Nyang Bensouda: Ok, Youssouf. Oublions le fait que même les animaux sont plus intelligents que les soldats français et leurs autorités. Retournons à ce que nous étions en train de dire. Nous expliquions le fait que tous les projets d’assassinat que mes maitres ont planifié contre Gbagbo depuis 2000 ont tous échoué. Donc avant d’accuser Watao et les rebelles de ne les avoir pas tués en 2011, il faut même d’abord qu’on se demande comment est-ce qu’ils ont pu sortir vivants de ce genre de bombardement. Les soldats de la Licorne et de l’ONU n’étaient pas là pour s’amuser. Ils ne bombardaient pas la résidence de Gbagbo comme des enfants de chœur. Ils n’étaient pas des chrétiens. Ils étaient là pour tuer, et rien que pour tuer. Et leur mission était bien claire, liquider Gbagbo. Donc, en réalité, s’il faut accuser Watao et les rebelles, il faut d’abord accuser la licorne et l’ONU, de n’avoir pas pu tuer Gbagbo, avec toute la logistique militaire qu’ils avaient. Ils avaient toutes les armes et autres bombes possibles à leur disposition. Tu as donc parfaitement raison. L’on devrait laisser Watao tranquille.

Youssouf: J’espère que tu passeras ce message à tes maitres pour qu’ils soient souples avec Watao.

Nyang Bensouda: Je le ferai. Dans tous les cas il est clair que si les grosses bombes de l’ONU et de la Licorne n’ont pas pu tuer Gbagbo, ce n’est pas Watao qui le pouvait. Maintenant, passons au cas pour lequel je suis venue te voir. Qu’est-ce qu’on fait?

Youssouf: OK, il est clair qu’il n’y a pas de preuves contre le Président Gbagbo, et qu’il n’y en a jamais eu. Mais au moins tu ne manques pas de témoins. J’ai appris que tu avais beaucoup de témoins à charge. On parlait même de quelques centaines.

Nyang Bensouda: C’est vrai. J’ai en réalité contacté plus de 300 témoins. Certains ont changé d’avis juste quelques temps après avoir été contactés, d’autres se sont désistés avant d’être appelés à témoigner. Et ceux qui ont accepté de témoigner sont tous ou presque incapables de témoigner à charge. Quand ils arrivent à la cour, ils se retrouvent tous en train de dire le contraire de ce qu’ils m’avaient promis de dire. Je ne comprends rien.

Youssouf: Est-ce que le Président Gbagbo ne les a pas payés par hasard, ou bien c’est toujours son même Dieu Jésus-Christ qui serait en train de le protéger?

Nyang Bensouda: Non, je ne crois pas que ce soit seulement son Dieu cette fois-ci. Je ne nie pas la grandeur de son Dieu, mais je crois que le problème est ailleurs.

Youssouf: J’ai appris qu’il passe son temps en prison à lire la Bible. Est-ce que cela ne joue pas sur tes témoins? Tu devrais penser à demander qu’on lui interdise de prier ou de lire sa Bible. Ne trouves-tu pas cela prudent, madame?

Nyang Bensouda: Non Youssouf, je viens de te dire que je crois que le problème est ailleurs. Le problème, c’est qu’il n’est pas facile de prouver le mensonge. La seule vraie façon de prouver le mensonge avec succès, est de tout faire pour éviter de le prouver. Son assassinat était la seule vraie solution pour nous, mais hélas! Et quant à savoir si Gbagbo aurait payé tous mes témoins, cela n’est pas possible. C’est d’ailleurs tout le contraire. C’est moi qui ai payés tous mes témoins. Et je n’ai pas lésiné sur les moyens. Je les ai bien payés. Ce sont des millions que j’ai mis à la disposition de chacun d’eux. Parlant de Gbagbo, est-ce que tu sais qu’il n’avait rien. Cet homme est certainement le seul Président idiot de tous les Présidents d’Afrique. Je ne voudrais pas l’insulter, mais je suis presque convaincue que tu ne trouveras pas un autre Président pareil en Afrique.

Youssouf: Comment ça?

Nyang Bensouda: Tu te rends compte qu’il n’avait aucun compte dans aucune banque à l’étranger?

Youssouf: Ne me fais pas rire.

Nyang Bensouda: Je suis sérieuse. Nous avons fouillé partout, je dis bien partout, et on n’a rien trouvé. On comptait même l’accuser de biens mal acquis, à défaut de crimes contre l’humanité, mais ce type n’avait rien détourné, à notre plus grande surprise, et bien sûr à notre plus grande confusion. Quand nous n’avons trouvé aucun de ses comptes bancaires dans les pays occidentaux, nous avons cru que c’est en Afrique qu’il les avait cachés. Et avec le pouvoir que nous avions de fouiller partout sans aucune barrière, nous avons fouillé en Afrique, et là encore cet homme n’avait rien.

Youssouf: Ce n’est pas possible!

Que Dieu vous bénisse!

Note de l’auteur:

Les auteurs sont un collectif de personnes qui en ont marre de voir l’Afrique demeurer le marchepied des Occidentaux, notamment Français, même en plein 21e siècle. Le collectif œuvre pour la lutte contre l’asservissement perpétuel de l’Afrique. Il a choisi pour le 7e anniversaire de l’aboutissement du long coup d’état français en Afrique, avec tous les crimes crapuleux que chacun a vus en direct, de faire un article reconstituant tous les faits. Il a opté pour un récit sous forme humoristique, dans le but de capter l’attention du lecteur.

L’article est basé sur les faits bien documentés qui ont marqué la longue crise ivoirienne. L’Onu a beau détruire ses preuves, elle ne réussira jamais à détruire les preuves que les Africains ont stockées. Et quand elle (Onu) aura besoin de ces preuves, elle sera surprise de les voir sortir de partout. Voici ce que les autres confrères ont déjà publié. Et d’autres en ont aussi demandé.

Source: Mcreveil

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